C'est fini entre le Camerounais Francis N'Gannou et l'UFC, avec qui il a signé un contrat il y a quelques années. Désormais, le champion du monde est libre de s'engager dans l'organisation et la discipline de son choix.
Il le disait depuis quelques années, Francis N'Gannou peut se lancer dans la boxe anglaise, un sport qui l'a toujours passionné depuis plusieurs années.
En refusant de signer le contrat de l'UFC qui aurait pu faire de lui le combattant "le plus payé de l'histoire", selon Dana White, plusieurs possibilités s'offrent au Camerounais.
"La décision de Francis de quitter son ancienne maison doit donc si jamais il intègre la PFL, être comprise sous deux prismes: Obliger l’UFC à revoir totalement son organisation, l’institution à la base ayant été créé pour la promotion de ce sport, et n’ayant pas négocié le virage de sa propre réussite, en modifiant le statut des boxeurs, désormais très connectés aux évolutions économiques", écrit le journaliste sportif camerounais Martin Camus Mimb au sujet de la fin du contrat entre N'Gannou et l'UFC.
"Le deuxième prisme de compréhension est le coup de pouce à une institution concurrente, crée il y’a cinq ans par des groupes d’intérêts financiers, et qui ont réellement des ambitions de rentabilisation de ce sport plus élevées que l’UFC. Juste à titre d’exemple, « Les participants au Super Fight gagneront au moins 50% des revenus de la télévision à la carte, ce qui est nettement supérieur aux 20% gagnés par les combattants de l'UFC ». Les enjeux sont économiques. Francis NGANNOU ouvre simplement une voie qui met l’UFC face à un dilemme. Se réformer ou affronter la saignée future de ses propres compétiteurs. Au-delà des retombées personnelles, Francis NGANNOU se positionne en syndicaliste et portevoix des boxeurs qui ne seront plus jamais traités de la même façon, ni par l’UFC qu’il laisse ou la PFL en ligne de mire. Voilà l’étoffe de champion qu’il porte. Personne mieux que lui, ne pouvait oser pareille défiance à un mastodonte comme l’UFC", ajoute t-il.