Arlette Framboise Doumbe donne une leçon à Djamel Belmadi

• Djamel Belmadi est toujours dans le viseur des camerounais

• Après nos journalistes, c’est au tour de Arlette Doube Ding de lui donner des conseils

• Attardons nous y quelque peu



La déclaration de l’algérien montre qu’il fait preuve d’une méconnaissance crasse de la géographie et de l’histoire, selon la partisane de Maurice Kamto.

Les propos tenus par le sélectionneur algérien Djamel Belmadi dimanche au sujet du match Cameroun-Algérie continuent de choquer les Camerounais. Arlette Framboise Doumbe Ding estime dans une mise au point sur sa page Facebook, que la déclaration du technicien montre qu’il fait preuve d’une méconnaissance crasse de la géographie et de l’histoire.

« Dire que les Algériens sont des Maghrébins et non des Africains est un non-sens. Parce que le Maghreb n’est pas un continent. D’après le dictionnaire Wikipédia, le Maghreb fait référence à une zone de l’Afrique (notez bien zone de l’Afrique) délimitée au nord par la mer méditerranée, à l’ouest par l’océan Atlantique, à l’Est par le désert Libyen et au Sud par le désert du Sahara. Voilà ce qu’est le Maghreb. », explique-t-elle.

Elle poursuit : « Et les habitants de cette zone de l’Afrique qui a une culture arabo-Berbère ne sont ni des indiens, ni des chinois. Ce sont bel et bien des Africains. Et d’ailleurs on ne peut pas opposer Africain et Maghrébin sur le plan de la géographie car le Maghreb se trouve entièrement à l’intérieur du continent Africain. Une opposition entre les termes Maghrébin et Africain ne veut donc absolument rien dire dans la mesure où par ailleurs il n’existe pas un continent appelé Maghreb. Le Maghreb est simplement une partie de l’Afrique. Une zone qui était habitée par les Berbères avant d’être arabisée. »

Pour Arlette Framboise Dumbe, « si Monsieur Belmadi pense que certains peuples d’Afrique ne sont pas Africains simplement parce qu’ils sont arrivés sur le continent par le fait des migrations successives au cours de l’histoire, là encore il fait preuve d’une « méconnaissance de l’histoire. »

Belmadi a « besoin de relire l’histoire complètement pour se convaincre quehistoriquement le point de départ de toutes migrations c’est l’Afrique en tant que mère de l’humanité. C’est à dire que c’est de l’Afrique que sont partis les hommes et les femmes pour devenir plus tard ceux qu’on appelle aujourd’hui les Européens, les Asiatiques, les Américains etc. Au départ, ils étaient tous noirs et Africains. », explique-t-elle.