Selon les récentes déclarations du footballeur, en Afrique on monnaie les places en équipe nationale.
Jean Armel Kana-Biyik garde un goût amer de sa non-participation à la Coupe du monde Brésil 2014 avec son pays le Cameroun. Invité de l’émission Le Vestiaire mardi sur la chaine SFR, le défenseur camerounais a fait des révélations troubles sur le processus de sélection des joueurs de l’équipe nationale du Cameroun lors de la Coupe du Monde 2014 au Brésil.
«J’ai toujours dit, je n’aurai jamais peur de le dire: On monnaie les places, au sein de la sélection, pas que chez nous, mais en Afrique on monnaie les places. Et quand je parle de magouilles, je sais qu’au dernier moment ma place a été vendue pour un autre… deux semaines avant le mondial…», a déclaré le joueur de Kayserispor en Turquie.
L’on se souvient qu’au lendemain de sa mise à l’écart le joueur a fait une sortie dans la presse française pour dire sa colère sur la manière avec laquelle il a été écarté de la liste définitive des 23.
«Je respecte les gens qui sont francs. Je peux ne pas aimer une personne, mais si celle-ci est franche, je vais avoir du respect pour cette personne. «L’autre» (Volker Finke, sélectionneur d’alors, NDLR) je n’ai aucun respect pour lui. S’il voulait vraiment ne pas me mettre dans la liste, il aurait dû me dire: «Écoute, j’ai d’autres joueurs», ou bien: «Je n’en ai pas envie». J’aurais dit: «OK, pas de problème». Mais là, il n’a même pas eu le courage de me le dire en face. J’ai appris la nouvelle lundi matin, avec une alerte lequipe.fr sur mon téléphone. À la rigueur, il m’aurait juste envoyé un message… Même pas ! Je trouve ça très lâche», avait-il déclaré dans une interview accordée à 20minutes.fr
Sur les raisons probables de son éviction du groupe des 23, Jean Armel Kana-Biyik pensait alors que «Ça doit être un peu de tout. Peut-être s’agit-il du vestiaire, ou même du staff. Je ne saurai certainement jamais la vérité. Mais ils doivent savoir que je ne suis pas idiot. Je n’ai pas commencé le foot hier, je sais comment se passent certaines choses. Il ne faut pas me prendre pour un imbécile».
Il en sait plus aujourd’hui et le dénonce haut et fort.