Athlétisme: Me Akéré Muna coopté par l'IAAF

Selon notre source, cette décision de porter l’avocat dans ce panel fait suite au scandale de corruption enregistré au sein de cette institution. La présence de Me Akéré Muna vise donc à mettre fin aux diverses controverses de l’organisation.

Me Akere Muna fait partie des trois personnes désignées le 24 février 2017 pour diriger le premier panel de vérification de l’association internationale des Fédérations d’athlétisme (IAAF). Si on s’en tient aux écrits du quotidien Le Jour édition du 28 février 2017 qui relaie cette information, l’avocat, le Suisse, Mark Peith et Don Mackinnon de la Nouvelle-Zélande sont ceux qui composent ledit panel.

C’est une décision qui a été prise par Lord Sébastian Coe, le président de l’IAAF. Il sera donc question pour Me Akere Muna de mettre fin aux diverses controverses au sein de l’organisation. Parce que le choix porté sur sa personne est dû au fait qu’il existe de nombreuses affaires de scandales de corruption au sein de l’IAAF. «Sa principale mission sera d’évaluer l’intégrité de tous les membres officiels de l’IAAF», précise le quotidien.

Pour revenir sur les critères ayant conduit au choix de Me Akere et des deux autres personnes suscitées, il faut noter qu’on a tenu compte de leur intégrité mondialement reconnue, ainsi que leur maîtrise de la gouvernance, indique le journal.

«Ce panel est au centre de l’attention accrue de notre organisation en matière de bonne gouvernance et reflète notre engagement à assurer que tous les officiels de l’IAAF sont des personnes d’un niveau irréprochable de conduite et d’intégrité», a déclaré Lord Sébastian Coe, le président de l’IAAF.

Il est à noter que Me Akéré Muna, le Suisse Mark Peith et Don Mackinnon de la Nouvelle-Zélande sont indépendants. Le quotidien souligne que le Camerounais n’est pas à sa première expérience. Il est par ailleurs commissaire aux sanctions de la Banque africaine de développement et président de la Conférence internationale anticorruption. Il a également occupé pendant 10 ans, le poste de vice-président de Transparency international où il fut le président du Comité d’Éthique.