Cela s’appelle un tacle à la gorge. Dimanche, à l’issue du match nul concédé par son équipe contre Coton Sport de Garoua (1–1) lors de la 10e journée, Charlemagne Mbongo s’est confié au micro d’Equinoxe TV.
Exaspéré des critiques qui ternissent l’image du club, l’entraîneur s’en prend voilemment à ses supporteurs dont certains réclament sa tête depuis quelques journées maintenant «Les gens ne laissent pas l’entraîneur travailler, après, le jour où tu gagnes, ils sont contents, le jour où tu perds, c’est autre chose. Je ne sais pas s’ils connaissent la signification de supporteurs. Je vais juste envoyer un appel, à ces supporteurs et au peuple Bamboutos : S’ils veulent que leur équipe gagne, leur équipe va gagner. S’ils veulent que leur équipe ne gagne pas, leur équipe ne gagnera pas. Ce n’est pas une histoire de Charlemagne. Charlemagne n’a pas une baguette magique.
Bamboutos n’a plus produit le jeu qu’il est entrain de produire maintenant depuis 10 ans maintenant. Et on en parle partout. C’est un projet qui a été mis sur pied par tout un staff. Maintenant si les gens ne sont pas patients, il faut à tout moment vilipender l’entraîneur et tirer après lui après chaque défaite ou appeler les entraîneurs à gauche à droite pour venir me remplacer, je n’ai aucun problème.
Ce que cette équipe est entrain de produire actuellement, tout le Cameroun sait qu’il y’a la main d’un orfèvre derrière. S’il faille que je parte maintenant, ça ne me poserait aucun problème. Je vais dire à tous ceux-là, c’est le PCA qui m’a recruté et jusqu’à présent, j’ai la confiance du PCA et c’est à lui seul que je rends compte. Donc ceux-là, s’ils veulent supporter, qu’ils supportent de la bonne manière et qu’ils ne supportent pas négativement. Qu’ils ne viennent pas détruire leur équipe».
Apres 10 journées, Bamboutos occupe la 9ème place avec 13 points.