Bell, Abouraman et Loga écrivent à la fédération française

Les contestataires du nouvel exécutif de la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT), n’en démordent pas. L’ancien gardien des Lions Indomptables, Joseph Antoine Bell, l’ancien chef du département communication de la FECAFOOT, Abdouraman Hamadou et Emmanuel Loga de la ligue régionale du Littoral contestent toujours à Tombi à Roko Sidiki, le titre de président de l’instance nationale du ballon rond. 

C’est donc tout logiquement que le trio, avec leurs affidés, attaquent toutes les actions entreprises par les responsables en poste de la FECAFOOT. L’annonce du match amical entre les Bleus de France et les Lions Indomptables du Cameroun, n’a pas échappé à la règle. Après la publication de cette information le 9 février 2016, les contestataires ont immédiatement réagi. 

Le Jour du 10 février, informe que Me Georges Wamba Makollo, conseil de Bell, Abdouraman et Loga a adressé ce même jour, une mise en demeure à la Fédération française de football (FFF), lui demandant de stopper la collaboration avec l’exécutif en place de la FECAFOOT. Notre confrère publie un extrait de ladite correspondance. 

« Au nom et pour le compte de nos clients : Etoile Filante de Garoua, Bandjoun Fc et sieur Loga, tous membres de la Fédération camerounaise de football, lesquels élisent domicile à mon étude. Nous avons le respectueux honneur de bien vouloir vous faire tenir les documents en annexe des présentes et de solliciter de vous, la cessation immédiate de toute collaboration avec sieur Tombi à Roko, qui, actuellement ne peut agir légalement et légitimement au nom et pour le compte de la FECAFOOT ». écrit l’homme de droit. 

Me Wamba, signale Le Jour, a joint à sa lettre  les sentences de la Chambre de conciliation et d’arbitrage du 1er octobre 2015, annulant l’ensemble des statuts de la FECAFOOT et celle du 12 novembre prononçant l’annulation de l’ensemble du processus électoral organisé à la FECAFOOT. 

L’avocat prévient, « en conséquence, tout contrat, toute convention, tout engagement, tout partenariat que la Fédération française de football signerait avec sieur Tombi à Roko, sera nul et de nul effet. Par ailleurs, nous vous informons que, compte tenu de ce que sieur Tombi à Roko occupe par la force les locaux de la FECAFOOT, l’affaire est désormais pendante devant le Tribunal arbitral du sport (Tas) à Lausanne en Suisse », conclut-il. 

Après avoir tenté sur plan national, sans succès d’empêcher Tombi de présider aux destinées du football camerounais, les contestataires adoptent donc une autre démarche, à l’internationale. Aura-t-elle plus de succès que la première, just wait and see.