Sanctions de la FIFA
Au Cameroun, la Fédération de football (Fecafoot) présidé par Samuel Eto'o Fils est perforée par des scandales de toute sorte. Il n’y a pas un seul jour qui passe sans qu’on ne parle pas du cas Eto'o. Il est sur toutes les lèvres ou presque.
La plupart de ces affaires sont liées à la gestion un peu autoritaire et illégale de l’ancienne légende du sport roi. Mais apparemment, ce n’est pas seulement au Cameroun que cela arrive.
La Fédération internationale de football association (FIFA) vient de taper du poing sur la table. L’instance dirigée par Gianni Infantino est intransigeante sur le règlement et les lois qui régissent le football.
Quiconque se plaît à les escamoter, s’expose à de grosses sanctions, parfois même à la radiation à vie. La FIFA avait annoncé qu’elle allait enquêter sur l’affaire et entrer dans les profondeurs de celle-ci pour prendre les décisions qui s’imposent. C’est désormais chose faite.
Elle a rendu son verdict ce jour, suspendant l'ancien président de la Fédération espagnole de football Luis Rubiales de toute activité liée au football pour trois (03) ans. Il paie ainsi très cher son "baiser forcé" sur la joueuse espagnole Jenni Hermoso, un geste pervers qu’il avait réalisé juste après le sacre de la sélection espagnole à la Coupe du monde de football féminin.
Rubiales était déjà inculpé pour agression sexuelle et coercition par la justice de son pays. L’instante internationale annonce maintenant qu’il est « coupable d’infraction à l’article 13 du Code disciplinaire de la FIFA (…) Les termes de la décision de la Commission de discipline de la FIFA lui ont été notifiés aujourd’hui. En vertu des dispositions applicables du Code disciplinaire de la FIFA, M. Rubiales dispose de dix jours pour demander les motifs de la décision », lit-on dans le communiqué diffusé.
La victime Jennifer Hermoso a toujours clamé haut et fort que Luis Rubiales lui avait volé ce baiser. Elle a été prise par surprise. Le coupable lui, il a continué par prétendre que c’était un geste consenti.
