Depuis le 30 décembre 2015, le plan d’action du comité interministériel d’attribution des bandes de fréquences de radio-communications (Ciabaf) pour la CAN féminine 2016 et le projet de résolution relative à la préparation de ladite coupe ont été examinés.
Le Quotidien Emergence du lundi 4 janvier 2016 relève que pour Mme Linette Libom Li Likeng, Ministre des Postes et Télécommunications, la demande de retransmission «n’est pas seulement camerounaise, elle est également internationale». Il est donc question pour l’ART (Agence de Régulation des Télécommunications) de continuer de jouer les arbitres dans le traitement des demandes d’attribution ainsi que les modalités de répartition des fréquences. Une situation qui est loin de plaire aux fraudeurs, spécialistes du brouillage des ondes.
Ils sont donc nombreux sur les starting-blocks de l’exploitation. Il s’agit entre autres des opérateurs de communication mobile à large bande sans fil et par satellite, la radiodiffusion télévisuelle sonore, les transports, la radiolocalisation et bien d’autres. Sur la liste des candidats, on retrouve aussi les services de sureté et de sécurité, la protection civile, la radioastronomie, la météorologie et la recherche spatiale pour ne citer que ceux là, indique le quotidien.
Par ailleurs, après la conférence de novembre 2015, l’Union Internationale des Télécommunications (UIT) s’est prononcée sur la répartition de ces ressources rares. Mme Libom Li Likeng appuie à cet effet: «Les fréquences sont des ressources rares qui, pour des les repartir, il faut partir de la réglementation internationale». Le Ciabaf devra donc gérer de façon optimale l’attribution des fréquences aux différents services de radio-communication.