Tombi à Roko Sidiki n’est pas satisfait du rythme des travaux de construction des stades qu’il a promis voilà près d’un an. Face aux journalistes de l’antenne TV de la CRTV le lundi 5 septembre dernier, il a reconnu que les délais que ses partenaires et lui s’étaient fixés «semblent ne plus être respectés».
Et, se disant soucieux de respecter les engagements pris vis-à-vis des acteurs du football camerounais, il a annoncé la mise sur pied prochaine, par le comité exécutif de la FECAFOOT, d’un comité qui va suivre l’exécution des travaux.
Alors que son intervieweur lui rappelait que le Fonds d’Équipement et d’Intervention intercommunal (FEICOM) a refusé de débloquer de l’argent pour la réalisation des chantiers, il a eu cette réponse: «nous n’avons rien à voir avec le FEICOM». Il a alors soutenu que la FECAFOOT n’a jamais négocié un partenariat avec le FEICOM mais plutôt avec les mairies.
«Il se trouve que nous avons signé des conventions avec certaines municipalités. Le FEICOM est la banque des municipalités. Certaines communes se sont tournées vers le FEICOM pour demander des avances de fonds qui devraient leur permettre de respecter une partie de leurs engagements», a expliqué Tombi à Roko avant d’ajouter que le FEICOM n’a pas accédé à leurs demandes. Au motif, a-t-il encore indiqué, que certaines communes n’avaient pas remboursé leurs premiers emprunts.
Tombi explique encore que la FECAFOOT possède son propre financement et compte l’injecter dans la réalisation des stades en projet. Équipées de pelouses en gazon synthétique, les infrastructures devaient sortir de terre à Bamenda, Bafia, Bafang, Bangangté, Ngaoundéré, Ngoumou et Sangmélima. Leur livraison était prévue en juin 2016.