D'après ce consultant, l'instance faitière du football africain ne saurait modifier un "contrat" en cours d'exécution.
Une Coupe d’Afrique à 24 et jouée sur six stades et au mois de juin. Voilà quelques décisions qui pourraient sortir du symposium que la Confédération africaine de football organise depuis ce mardi matin à Rabat au Maroc. Des rumeurs relayées par plusieurs médias étrangers et camerounais affirment qu'il est possible que ces résolutions soient d’application immédiate.
Ce qui compliquerait davantage la tâche au Cameroun, pays organisateur de la Coupe d’Afrique des Nations 2019 qui éprouve déjà toutes les difficultés du monde à rassurer quant à sa capacité à respecter le cahier des charges en vigueur (4 stade /villes d'accueil, 16 équipes...) Le niveau et le rythme d'avancement des travaux de construction des stades dans lesquels ces rencontres sont censées se disputer, sont loin d'être satisfaisants, ce qui donne du champ à une autre rumeur, celle d'un éventuel retrait de l'organisation de la compétition au pays des Lions indomptables pour la confier au Maroc ou à l'Algérie.
Concernant spécifiquement les supputations autour de la modification du cahier des charges de la CAN 2019, il n'y a pas matière à s'inquiéter, selon Charles Mongue Mouyeme, analyste sportif. Il est bien trop tard pour oser une telle initiative. « Je pense que la CAF ne peut pas changer le cahier des charges de la CAN 2019. D’ailleurs que le président de la CAF l’a dit, en raison de la continuité de service dans une organisation, il ne peut pas changer, en cours de chemin le cahier des charges. Il n’y a pas de crainte là-dessus. Qu’on passe d’un certain nombre de stades à un autre, ce n’est pas possible, ce n’est pas faisable parce que le cahier des charges est comme un contrat que vous établissez entre deux parties et les deux parties doivent respecter le contrat. Si vous changez le contrat pendant son exécution, ça pose un problème et je pense que le président de la CAF est suffisamment intelligent, il connait suffisamment l’administration, j’ai lu son CV, il a une bonne expérience, je ne le vois pas modifier le cahier de charges », a-t-il réagi sur les antennes de Radio Equinoxe. Le rassemblement de Rabat qui se tient en présence du président, du secrétaire général et du sélectionneur de chacune des 55 associations membres du Continent promet « l’écriture d’une page d’histoire dans la transformation du football africain », selon la CAF. Giani Infantino, président de la FIFA, plusieurs personnalités du football africain et anciens footballeurs africains parmi lesquels les camerounais Joseph Antoine Bell, Patrick Mboma et Gérémi Njitap ainsi que des délégués de la FIFA et de l’UEFA prennent aussi part aux travaux qui s'achèvent le mercredi 19 juillet 2017.