Le directeur général Gruppo Piccini Cameroun, interrogé au sujet de l’avancement des travaux au stade d’Olembé, est confiant de ne pas perdre du temps suite aux intempéries qui sévissent dans la ville. Il a aussi donné les véritables raisons de la démission de l’ancien chef de projet, et explique comment l’organisation du travail est désormais sous contrôle. Interview...
Depuis quelque temps, la ville de Yaoundé est sujette à des averses pluvieuses. Ont-elles des répercutions sur le déroulement des activités sur le site d’Olembe ?
Nous sommes habitués à travailler sous la pluie. Pour gérer les eaux de pluie, on a créé un système de drainage qui évite l’accumulation d’eau. Il est également prévu de déverser des cailloux et du gravier dans les points critiques tels que les voies d’accès.
La récente démission de Marc Debandt, l’ancien chef de projet a soulevé de vives polémiques dans l’opinion. Qu’en a-t-il été réellement?
Au niveau de l’organisation du chantier, nous avons pris la décision d’opérer un changement, notamment pour changer le planning originel, et améliorer le rythme de travail et la productivité dans les différentes activités. L’idée était d’augmenter le personnel, les engins, le matériel afin de ne pas partager les ressources devant travailler dans le stade principal et dans les autres zones. Notre décision était d’attaquer aussi les autres chantiers. Il était nécessaire de diviser les responsabilités entre un chef de projet dédié au stade principal et un autre pour les autres chantiers. Monsieur Debandt qui est un très bon ingénieur avec beaucoup d’expérience n’était pas d’accord de partager le projet avec un autre responsable. Il a posé sa démission que nous avons refusée. Par deux fois, la société a essayé d’en discuter avec lui mais il a insisté. Tout ce qui a été publié sur les réseaux sociaux n’est pas vrai.
En termes de coût, quel est l’incidence de ces différents réaménagements dans la relation contractuelle vous liant avec le maître d’ouvrage ?
Nous continuons à assumer convenablement nos charges contractuelles. Il n’y a pas une modification des clauses du contrat qui nous lie avec le maître d’ouvrage. Nous avons procédé à un réaménagement interne au sein de notre organisation. Il n’est pas question d’imputer les coûts liés à l’augmentation du personnel ou du matériel à l’autre partie. Nous faisons juste notre travail et nous prenons juste les mesures pour l’accélérer.
Des précisions sur la date de livraison des chantiers ?
Les infrastructures nécessaires à l’organisation de la CAN 2019 seront être livrées comme on l’a dit avant : le 26 décembre 2018. L’hôtel et le centre commercial seront être livrés en fin janvier 2019. Durant les prochain mois, combien de cargaisons de matériels préfabriqués sont attendues au Cameroun ?
Trois bateaux sont encore attendus. L’un devrait accoster au Cameroun dans les prochaines semaines.