CAN 2019: mission d’inspection de la CAF au stade d’Olembé en mars prochain

«Au Gabon, le problème des aires de jeu s’est posé avec une acuité particulière. La CAF a décidé que dès le mois de mars, elle viendra suivre la construction des aires de jeu et des vestiaires», annonce Bidoung Mkpatt, ministre des Sports et de l’Éducation physique.

Selon Cameroon Tribune qui rapporte cette information dans son édition du mardi 21 février 2017, après l’étude d’avant-projet définitif produit par Piccini, des réserves ont été émises par la Commission chargée d’étudier et de valider le dossier. «Nous allons améliorer les plans en intégrant les observations. Mais, ce n’est pas grand-chose. De nombreux ouvrages vont utiliser des objets préfabriqués. D’ici mars, les fondations vont sortir de terre», assure Marco Menegotto, membre du conseil d’administration de Piccini, groupe chargé de la construction du complexe.

Rappelons que le groupe italien Piccini doit construire à Olembe à près de 13 km du centre-ville de Yaoundé, un complexe sportif en 17 mois, puisque les infrastructures doivent être remises à la CAF, trois mois avant le début de la compétition.

L’ensemble du complexe comptera un hôtel 5 étoiles, des infrastructures sportives alignées aux plus hauts standards internationaux, à savoir un stade couvert de 60 000 places (modèle calqué sur le stade de la Juventus de Turin en Italie). Il aura une aire de jeu (105x68 m) avec tapis vert (120x90m). L’on y retrouvera aussi deux stades d’entraînement, des terrains de basketball, handball, volleyball, des courts de tennis, un lac artificiel, un gymnase, une piscine olympique, de nombreux espaces commerciaux, entre autres.

Deux conventions de crédit pour le financement du projet avaient été signées en août 2016 par le ministre de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire. La banque italienne Intesa Sanpaolo supporte 85% du coût global de la construction.

La contribution de cette institution financière italienne, sous forme de prêt, est déclinée en deux volets. D’une part, un crédit acheteur de 111,52 milliards de FCFA, garantis par la SACE, agence du gouvernement italien de garantie à l’export et d’autre part, un crédit commercial lié d’un montant de 27,027 milliards de FCFA. Ce financement sera complété par une contrepartie camerounaise de 24,45 milliards de FCFA, représentant 15% du coût du projet.