CAN 2022 : une bande de 'perverses dévergondées et sans patriotisme'

• Troisième match, enfin une victoire

• Les Lionnes s’en sortent très bien

• Mais il y a encore du travail à faire



L’équipe nationale camerounaise, version dames, a obtenu une victoire (2-0) à l’issue du troisième et dernier match de la Coupe d’Afrique des nations (CAN Maroc 2022). Les Lionnes se qualifient ainsi pour les quarts de finale de la compétition.

Cette victoire fait calmer un peu les bruits autour de la sélection nationale et donne un peu de répit au sélectionneur des Lionnes Gabriel Zabo Toze. Tout de même, il y a toujours des points qui font parler, en l’occurrence Jean-Claude Mbede Fouda qui estiment que les Lionnes « dépravent le corps de la femme

Pour la première fois, je ne regarde pas les matches de notre équipe. Et je ne les soutiens pas. Et ma position n’a rien de machiste, car je suis un activiste des droits de la femme.

Justement pourvu que la femme veuille rester femme. J’aime les sportives et je considère que le sport permet à la femme de vivre sa passion en se réalisant en tant que femme. J’aime beaucoup nos Lionnes de volley-ball, de basket-ball, et j’ai été à un doigt d’épouser une handballeuse qui me coupait me souffle. En dehors de ses grandes valeurs, elle était si sexy et belle.

Nos "Lionnes" de foot dépravent le corps de la femme. Et vendent une image galvaudée de la femme camerounaise. Quand ces images font le tour du monde, on finit par croire que c’est cela nos femmes. Or, malgré la "pantherisation" de certaines, nous aimons beaucoup la beauté, le dynamisme et l’humilité de nos femmes. Leur féminité est le motif pour lequel plusieurs Camerounais, bien que sollicités ailleurs, préfèrent rester seuls, en attendant une camerounaise pour le mariage.

Au lieu de promouvoir la féminité, les "Lionnes" du football veulent devenir des hommes. Que la capitaine commence pas défaire ses tresses de soutien à cette chose (eau-maux) sexuelle là. On leur verse des primes avec l’argent de nos impôts pour nous procurer du bonheur sur le terrain, elles passent tout le temps à se donner du plaisir dans les chambres et dans les véhicules. Mon vœu est qu’elles rentrent.

Qu’on recommence à zéro, avec des petites filles passionnées de leur sport et soucieuses de garder leur féminité. Les deux vont ensemble. Jamais l’un sans l’autre. Passez-leur mon message. A cette bande de perverses dévergondées et sans patriotisme.

Cette déclaration de Jean-Claude Mbede Fouda intervient après la publication d'une photo de la capitaine Gabrielle Aboudi Onguéné à la fin du match contre la Tunisie. Celle-ci était en train d'enlever son maillot, un instant particulier que photographes n'ont pas manqué.