L’affaire en justice ?
Le Droit de réponse publié dans les colonnes de Cameroon Tribune de ce lundi n’est en fait que le communiqué signé et rendu public par John Begheni Ndeh, le 26 novembre dernier. Dans un ton qui traduit à suffisance son indignation, l’ancien ministre des transports tente de rétablir son honneur et son image. Dans ce cinglant démenti suite aux propos qui lui ont été attribués dans cette interview qui avait pour titre d’ouverture : « Validation du processus électoral à la Fécafoot, John Begheni Ndeh révise sa position », John Begheni Ndeh a même laissé entendre qu’il devrait traîner le Quotidien à capitaux publics en justice afin de réparer le préjudice qui lui aurait été causé. « Compte tenu de l’important préjudice que j’ai subi et que je continue de subir depuis la publication de cette interview, j’ai saisi la justice afin que les responsables de cette grossière manipulation et leurs complices répondent de leurs actes », a-t-il écrit.
John Ndeh recadre d’ailleurs les choses en reprécisant sa position. « Je tiens à informer l’opinion nationale et internationale que les propos qui me sont attribués dans cette interview ne correspondent absolument pas aux réponses que j’ai apportées, par écrit, aux questions du journaliste », martèle-t-il dans son communiqué. Lui qui se considère toujours comme le premier vice-président légitime de la Fécafoot réitère par la même occasion son « attachement au strict respect » des dispositions de la loi n° 2011/018 du 15 juillet 2011 relative à l’organisation et à la promotion des activités physiques et sportives au Cameroun, « qui dispose en son article 59 alinéa 1 que les décisions de la Chambre de Conciliation et d’Arbitrage (CCA), ne peuvent faire l’objet de recours que devant le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) », a-t-il rappelé.
Pour mémoire l’interview critiquée tournait sur le regard de John Ndeh suite à l’annulation des élections à la Fécafoot par la Chambre de conciliation et d’arbitrage (Cca) du Comité national olympique et sportif du Cameroun (Cnosc). Ce dernier s’était alors mué en soutien pour le ministre des Sports et de l’éducation physique qui, dans un communiqué publié des jours après la sentence de la Cca constatait la validité dudit processus électoral.