La Fédération malienne de football n’est pas disposée à libérer le technicien sous contrat jusqu’en novembre 2017, alors qu’en coulisses l’on annonçait une signature imminente.
Alain Giresse, entraîneur-sélectionneur des Lions Indomptables du Cameroun ? C’était presque signé ! Les chiffres du contrat réservé au technicien français étaient même déjà disponibles à la Fédération camerounaise de football (Fécafoot), avait appris La Nouvelle Expression de sources proches du dossier, il y a près d’une semaine. L’on a parlé d’un accord de deux (02) ans, avec un salaire mensuel avoisinant les 20 millions de francs Cfa. Mais les données ont changé récemment. Le recrutement de l’ancien international tricolore ressemble désormais à une mission «impossible», alors qu’en coulisses, l’on annonçait une signature imminente du Français.
Visiblement très intéressés par le profil d’Alain Giresse, les dirigeants du football camerounais ne seraient pas loin d’un échec. La faute à leurs homologues de la Fédération malienne de football (Fémafoot) qui ne sont pas disposés à libérer le champion d’Europe 1984. «Je savais depuis un moment que les négociations avec le Cameroun se
sont brouillées, mais j’ai eu la confirmation ce matin (hier, Ndlr.) d’un proche du premier vice-président de la Fédération malienne qui m’a assuré qu’il n’est pas possible qu’Alain Giresse quitte les Aigles du Mali pour les Lions du Cameroun cette année. A moins qu’il aligne des défaites lors des matchs qui arrivent, et qu’il soit ensuite limogé», confie une source généralement bien informée dans le milieu du football camerounais et africain.
Alain Giresse est en effet sous contrat avec la Fédération malienne depuis le 1er avril 2015. Et la fin de son bail à la tête des Aigles est fixée au 15 novembre 2017, date de la dernière journée des éliminatoires de la Coupe du monde de Russie 2018. Ses missions étant «de qualifier les Aigles du Mali d’abord à la CAN 2017 et faire un parcours honorable dans cette compétition. Sans oublier, la qualification du Mali pour la première fois à la Coupe du Monde 2018», avait indiqué Boukary Sidibé, le premier vice-président de la Fémafoot au micro de nos confrères de maliactu.net, le 20 mars 2015. «Le Cameroun et les Camerounais auront honte si la Fédération malienne campe sur sa décision. Et tout ça parce qu’à la Fécafoot, les gens n’ont pas jugé utile de négocier avec un entraînement libre de tout engagement. Ça coûte toujours cher de recruter quelqu’un qui a déjà un contrat», s’insurge un commentateur sportif. Ce n’est pas cuit pour les Lions en tout cas. La Fécafoot peut toujours se tourner vers les autres candidats de la shortlist d’où est sorti le nom d’Alain Giresse.