LE DOSSIER DE LA REDACTION
Cameroun vs RDC : Où est passée la liste de Marc Brys ?
À huit jours du choc décisif Cameroun – RD Congo, barrage pour la Coupe du monde 2026, un silence assourdissant plane autour de la tanière. Aucune liste de joueurs, aucune communication officielle… et un sélectionneur national introuvable. Oui, vous avez bien lu : Marc Brys est porté disparu médiatiquement, à l’heure où le pays entier retient son souffle.
Selon nos informations, le ministère des Sports aurait promis d’apporter des éclaircissements ce mercredi en fin de journée. Mais que se passe-t-il réellement en coulisses ? Pourquoi ce mutisme ? Pourquoi ce retard ?
Dans sa dernière sortie, le responsable de la communication du Minsep a laissé entendre que Marc Brys connaît encore un retard de salaire. Et là, tout de suite, la question se pose :
Est-ce encore une histoire d’arriérés de paiement ?
Revivons-nous le même scénario, où le technicien belge avait brandi une lettre de démission pour deux mois d’impayés ?
Ce n'est pas un secret : si le Cameroun échoue le 13 novembre, Brys sait que récupérer son argent relèvera du miracle. Alors, joue-t-il la prudence ? Ou assiste-t-on à un bras de fer silencieux entre le coach et ceux qui l’ont imposé à la tête de notre sélection ?
Et surtout, pourquoi chaque mois, toujours les mêmes retards ?
À croire que ce poste — censé être le plus prestigieux du pays — s’accompagne systématiquement d'humiliation salariale. On parle d’un entraîneur national ! Son salaire devait être automatisé, planifié, sécurisé. Au lieu de cela, on a l’impression qu’à chaque échéance, il faut prier pour que la paie tombe.
Alors, à quoi joue le ministre Mouelle Kombi ?
Lui qui a tenu à faire venir Brys, qui a mis l’État dans une crise institutionnelle avec la Fédération, est-il encore capable de tenir sa propre promesse salariale ? Ou assistons-nous à un nouveau naufrage administratif piloté depuis Yaoundé ?
Ce qui est clair, limpide, évident :
Les Lions Indomptables n’ont aucun avenir entre les mains du Minsep actuel.
Quand la préparation d’un barrage mondialiste se transforme en série de suspens administratifs, quand l’argent, le flou, les ego prennent le pas sur l’intérêt de la Nation… alors le danger n’est pas en face.
Il est dans notre propre camp.
Le peuple veut une équipe.
Le peuple veut de la transparence.
Le peuple veut du respect.
Pour l’instant, il ne reçoit que du silence, du désordre, et des excuses.
La liste attend.
Le pays observe.
Le football camerounais, lui… continue de souffrir.