Comment Samuel Eto'o a fait venir Idriss Kameni en sélection

Idriss Carlos Kameni a fait des confidences. Notamment sur la Coupe du monde 99 avec les catégories inférieures.

« J'ai fait la Coupe du monde 1999 avec les Juniors mais on n’a pas eu de suivi après ça. Même chez les U23, on n’a pas été rappelés. J'étais inquiet. Un jour, Samuel Eto'o Fils était de passage au Havre. Il me dit petit "je t'ai vu à la Coupe du Monde Junior mais tu fais quoi là ?" Il y a la sélection olympique et il va falloir qu'on t'intègre », dit-il.

C'est comme ça qu'il « me donne le numéro du coach Akono que j'appelle mais il me dit désolé, j'ai déjà mes trois gardiens. Ils ont fait la Coupe d'Afrique 2000 où ils ont été champions. Ils sont invités en Corée pour un tournoi et tout le monde ne répond pas présent dont les gardiens ».

Il poursuit que « c'est comme ça qu'on m'appelle et je fais un bon tournoi. Je me rappelle dans le bus, Samuel Eto'o Fils dit coach voilà le gardien qu'il te faut pour les Jeux olympiques. Quelques mois après, ils font un regroupement à Montpellier mais moi je ne suis rappelé que quelque temps après pour les rejoindre à Manchester et c'est comme ça que je pars aux Jeux olympiques ».

'On nous faisait entraîner dans la brousse' : Idriss Kameni fait des révélations sur le Cameroun

De façon complètement indiscutable, Idriss Carlos Kameni est l’un des meilleurs gardiens que le Cameroun n’ait jamais connus. En équipe nationale, il a de bons et de moins bons souvenirs.

Le portier Idriss Carlos Kameni s’est exprimé sur la Coupe du monde 2002 ratée du Cameroun : « Je suis arrivé dans cette équipe en 2002 et j'ai trouvé des messieurs. J'étais jeune mais j'étais content d'être au banc de touche car devant moi il y avait des messieurs, des hommes de valeurs ».

En effet, « après avoir gagné la Coupe d'Afrique 2002, on a fait un mois de préparation dans une brousse en Hollande à travailler comme des militaires. On a travaillé comme des fous et on avait des séances de 90 minutes trois fois par jour. Mais à cause des problèmes de primes, on a tout foutu en l'air ».

« Et je me rappelle, c'était le départ de Etame Mayer. Après la compétition, il m'a appelé dans sa chambre pour me faire essayer quelques tenues qu'il voulait m'offrir puis il m'a dit qu'il ne revenait plus jamais. Je vous dis, c'était une équipe de killers qui voulait en découdre mais l'organisation était très médiocre », reconnaît Idriss Carlos Kameni, propos relayés par Allez les Lions.