Contre-attaque : La Fécafoot sort son joker

L’affaire « Etoile Filante » est ressortie du placard pour tenter de s’en prendre au statut d’Abdouramane.

Ce n’est pas un marchand de tomate qui cause des insomnies au Comité Exécutif de la Fédération camerounaise de Football. C’est le président d’Etoile Filante de Garoua dont le nom est Abdouramane Hamadou Babba. Ceci suffit peut être à expliquer pourquoi la bataille pour le contrôle de ce club vient de connaître un nouveau rebondissement avec la conférence de presse donnée en fin de semaine dernière par Hamadou Abdoulaye, qui a été porté à la tête d’Etoile Filante au terme d’une assemblée générale qui a par la suite été déclarée illégale, et donc nulle et de nul effet.

Pourtant, « depuis le 14 septembre 2014, je suis et je reste le seul président de l’Etoile Filante. Le problème de la présidence ne se pose plus depuis plus de 18 mois», a déclaré Hamadou Abdoulaye. Cette déclaration faisait suite à la correspondance adressée la veille, 26 février, au Tribunal Arbitral du Sport dans laquelle il fait savoir au président de cette juridiction que l’Etoile Filante de Garoua n’avait jamais saisi le TAS pour porter plainte contre la fédération camerounaise de football.

Il est alors difficile de ne pas voir en cela une grossière manoeuvre de la part de la Fédération camerounaise de Football qui fait intervenir son protégé pour essayer de sortir victorieuse d’une cause incontestablement perdue. Car comment comprendre alors que ce prétendu président d’Etoile Filante de Garoua n’ait jamais empêché la Chambre de Conciliation et d’Arbitrage du Comité National olympique et Sportif du Cameroun de statuer sur les différentes requêtes introduites à son niveau par Abdouramane Hamadou au titre de président d’Etoile Filante de Garoua ?

Il ne fait  alors aucun doute que cette histoire ressort du placard tout simplement dans le cadre du dilatoire qui a marqué la gestion de cette affaire Fécafoot depuis le début. Car à chaque fois, la fédération Camerounaise de Football a essayé de repousser l’échéance. Mais toujours, le jour fatidique a fini par arriver.