Dans un rebondissement inattendu, Christopher Ousmanou a quitté son poste d'entraîneur du Fovu Club de Baham, à peine un mois après sa nomination. Cette nouvelle intervient à un moment crucial pour le club, détenteur de la Coupe du Cameroun, qui doit affronter Paynesville FC du Libéria le 18 août 2024 en Coupe de la Confédération.
Selon des sources proches du club, le départ précipité d'Ousmanou serait lié à des problèmes de gestion de l'effectif. L'entraîneur aurait été surpris par l'absence de plusieurs joueurs clés aux entraînements, due à des revendications concernant leurs conditions de travail. Malgré ses tentatives pour trouver une solution, Ousmanou a estimé que le club n'avait pas les moyens de ses ambitions, pas même "le minimum syndical".
Un informateur proche du dossier a déclaré : "Quand il prend service, il est surpris d'avoir seulement 15 joueurs à l'entraînement. Plusieurs joueurs cadres sont absents parce qu'ils réclament l'amélioration de leurs conditions. L'ex-coach de Coton Sport, qui est un entraîneur expérimenté et un éducateur, a souhaité en vain qu'un terrain d'entente soit trouvé avec les joueurs qui boudent."
Cette situation met en lumière les défis auxquels sont confrontés de nombreux clubs de football au Cameroun en termes de gestion professionnelle. Le cas de Fovu Club de Baham n'est pas isolé. Récemment, Emmanuel Ndoumbe Bosso a également quitté prématurément son poste d'entraîneur à Dynamo FC de Douala pour des raisons similaires, pointant du doigt le manque de professionnalisme dans la préparation du club.
Pour Fovu Club de Baham, relégué en Elite Two à l'issue de la saison dernière, cette crise arrive à un moment particulièrement délicat. Le club doit non seulement trouver rapidement un nouvel entraîneur en chef pour préparer le match crucial en Coupe de la Confédération, mais aussi pour mener à bien son objectif de retour en Elite One.