Le sélectionneur des Lions Indomptables, Marc Brys, s’est exprimé ce samedi 5 octobre 2024, à l'occasion de la publication de la liste des joueurs convoqués pour le match contre le Kenya le 11 octobre prochain. Conscient de l’enjeu, le technicien belge a minutieusement sélectionné les joueurs qu'il estime capables de relever ce défi. Mais au-delà des considérations sportives, c'est surtout l'ambiance apaisée qui entourait cette rencontre qui a retenu l'attention.
Depuis le 1er octobre, la bataille entre le Ministère des Sports et de l’Éducation Physique (Minsep) et la Fédération Camerounaise de Football (Fecafoot) a connu un dénouement favorable. Les deux parties, en désaccord depuis plusieurs mois, ont enfin trouvé un terrain d'entente et décidé de faire la paix. À l'issue des concertations, un seul staff technique a été retenu, mettant ainsi fin à une longue période de querelles internes. Pour Marc Brys, ce dénouement représente un véritable soulagement, lui qui a dû naviguer dans une atmosphère tendue depuis son arrivée à la tête des Lions Indomptables.
Avec un sourire aux lèvres, le technicien belge de 62 ans est revenu sur la pression qu’il a subie, tout en exprimant sa satisfaction quant au retour à la sérénité. Malgré les tensions autour de la gestion de l’équipe nationale, Brys n’a pas déçu sur le terrain : il reste invaincu, avec deux victoires et deux matchs nuls à son actif. Cette stabilité dans les résultats est à la fois le fruit de son expertise et de son sang-froid dans un contexte particulièrement difficile.
Lors de la conférence de presse à la Fecafoot, il a indiqué que : « Tout le monde connaît la situation... C’était très dur pour nous. Ce n’était pas agréable. Cela a créé beaucoup de tensions, même entre nous. À certains moments, tu te retrouves à parler plus avec ceux que tu considères comme des ennemis, et non des collègues. Il y a eu des bêtises, c'est vrai. Mais aujourd'hui, je suis très content parce qu’ensemble, nous pouvons apporter quelque chose de plus. Nous allons désormais utiliser les qualités du ministère et de la Fecafoot. Il est temps de travailler ensemble, en étant soudés et unis, en capitalisant sur les forces de chacun... Si nous continuons ainsi, je pense que le Cameroun a un bel avenir. »