Le football camerounais traverse l'une des périodes les plus sombres de son histoire. Si la récente nomination de Marc Brys à la tête des Lions Indomptables fait débat, les véritables problèmes semblent bien plus profonds et structurels sous la présidence de Samuel Eto'o à la FECAFOOT.
Fait sans précédent dans l'histoire du football camerounais, le championnat national est paralysé depuis sept mois. Cette situation catastrophique pénalise non seulement les clubs, mais également les joueurs, les entraîneurs et tout l'écosystème du football local.
Les chiffres sont implacables : le championnat camerounais, qui occupait la 12ème place du classement africain il y a six ans, se retrouve aujourd'hui relégué à la 19ème position. Cette régression spectaculaire témoigne d'une détérioration significative du niveau du football local.
L'absence d'équipementier pour l'équipe nationale, pourtant quadruple championne d'Afrique, illustre la perte d'attractivité du football camerounais sur la scène internationale. Plus grave encore, la disparition du championnat des jeunes hypothèque sérieusement l'avenir du football national.
Si certains pointent du doigt Marc Brys comme responsable des contre-performances des Lions Indomptables, la réalité semble bien plus complexe. La présidence de Samuel Eto'o, malgré sa légitimité historique en tant qu'ancien joueur d'exception, est de plus en plus critiquée. Les indicateurs actuels suggèrent un recul significatif du football camerounais sous sa direction.
Cette situation préoccupante soulève des questions légitimes sur la direction actuelle du football camerounais. Au-delà des performances de l'équipe nationale sous Marc Brys, c'est tout un système qui semble avoir besoin d'une profonde remise en question.