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Décès de Massing: l'indifférence habituelle du ministère des sports

Benjamin Massing CAF Condoléances Ok Une situation qui suscite la réaction d'Albert Nguidjol

Tue, 26 Dec 2017 Source: kamerfoot.com

Le quart de finaliste au mondial 90, Benjamin Massing rendait l'âme, le 10 décembre de l'année courante à Edéa. Le décès de ce valeureux ambassadeur du Cameroun, à la coupe du monde italienne en 1990 laisse les autorités en charge de la gestion du football camerounais dans l'indifférence totale! Une situation qui suscite la réaction d'Albert Nguidjol. Visiblement remonté autant que de nombreux camerounais, l'ancien cadre du ministère des sports dénonce, le mépris du département ministériel de Pierre Ismaël Bidoung Mkpwat à l'endroit des footballeurs

De Fobété à Massing en passant par Nséke le sort est identique...

En réaction à une publication de Michel Kaham sur son mur facebook, dont le but était de trouver des justificatifs au silence des autorités camerounaises, après le décès de Benjamin Massing, le 10 décembre de l'année qui s'achève, Albert Nguidjol va donner un bref cours d'histoire à son "ami et frère", Kaham:

"Fobété Raymond est mort le jour du match d’ouverture de la CAN féminine et c’était le silence radio et l’indifférence totale et parfaite du côté du Ministère des Sports et de ce qui faisait encore office de Fécafoot. Nséké Leonard est mort en réclamant plus de 30 millions de Fcfa de ses primes et salaires au Cameroun. Il a été enterré dans l’anonymat total, sans même une distinction honorifique à titre posthume. Massing Benjamin est mort le jour de la Finale de la Coupe du Cameroun de Football et vous venez nous raconter des sornettes ici", lance l'ancien cadre du ministère des sports remonté.

Albert Nguidjol invite au passage les anciens footballeurs aujourd'hui aux affaires à l'instar de Kaham (ancien membre du comité de normalisation qui a échoué, président de la commission d'organisation de la Coupe du Cameroun de football 2017,Ndlr) à plus d'audace, d'activisme et les exhorte à mettre de côté les intérêts égoistes pour militer en faveur de la cause des footballeurs et du football, qui les a fabriqué:

"Je voudrais juste rappeler au frère et ami Michel Kaham, que si en 2017 nous avons encore la chance que son nom revienne dans les “choses” du football camerounais, qu’il retienne que lui Michel n’a plus rien à gagner dans ce bordel, mais plutôt beaucoup d’ordre et de discipline à apporter, pour la reconnaissance de notre œuvre individuelle et collective et à des niveaux différents de l’organisation de notre football. Regardez ce que fait chaque corps de métier au Cameroun, quand un de ses disciples meurt", se désole l'ancien footballeur et administrateur du football camerounais.

Albert Nguidjol s'adresse certes à son "ami et frère" Michel Kaham, mais le message peut également être valable à tous les acteurs du foot.

Source: kamerfoot.com