Certaines personnes l’appellent justice. D’autres préfèrent parler de véritable cabale. Quoiqu’il en soit, l’actualité autour du président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) Samuel Eto'o Fils est chargée ces derniers temps.
Beaucoup de lanceurs d’alertes ont déjà informé de ce que le pouvoir de Yaoundé a ordonné qu’une enquête soit ouverte contre le boss de la fédé pour savoir s’il est blanc comme neige ou coupable dans les affaires racontées dans la presse et sur les réseaux sociaux depuis un moment.
« Top secret : guerre ouverte entre Ferdinand Ngoh Ngoh et Samuel Eto'o Fils, tous les coups sont permis… », écrit le journaliste Rémy Ngono sur la toile. Il a réalisé une vidéo (à trouver ci-dessous) dans laquelle il parle de la situation.
Le avocats de l’ancien international ont communiqué récemment, disant que « Samuel Eto'o Fils, président de la Fecafoot nous a donné mandat afin d'engager tous les recours judiciaires nécessaires à la préservation de ses droits contre les personnes et médias propageant de fausses rumeurs à son encontre ».
Le cabinet explique que « depuis son élection à la tête de la Fecafoot, Samuel Eto'o Fils a lancé une série de réformes d'assainissement des instances du football camerounais avec le soutien de la très grande majorité des acteurs impliqués, tant localement que sur le plan international, comme l'a encore montré l'accueil très favorable qu'il a reçu à l'Organisation des Nations unies le 25 septembre dernier ».
« (…) Le 9 août dernier, de fausses informations répandues sciemment par ces individus ont été relayées dans un communiqué de la CAF. Ce communiqué a été diffusé sans aucune vérification ni respect du contradictoire ce qui est aussi surprenant que préjudiciable. Plus récemment, cette campagne de nuisances a pris la forme d'une lettre ouverte adressée aux présidents de la FIFA et de la CAF, dont le contenu diffamatoire a été largement relayé par les médias. Au-delà des comparaisons insultantes et hors de propos qu'Ils y formulent, les signataires de ce courrier n'ont pas hésité à recourir à des allégations purement fantaisistes à l'encontre de Monsieur Eto'o, dans l'objectif de le pousser à la démission », ont-ils poursuivi.
Pour eux, c’est une véritable machination : « Instrumentalisant certains faits, en inventant d'autres, ces individus tentent vainement de salir Samuel Eto'o Fils dans l’espoir affiché de le voir quitter un poste auquel il a pourtant été élu démocratiquement le 11 décembre 2021. Samuel Eto'o Fils ne se laissera pas impunément salir par ces attaques visant à se substituer au choix clair et libre des urnes. Il a été conforté par une lettre ouverte au président de la FIFA en réponse à celles des calomniateurs, signée par les vrais acteurs du football camerounais. À ce jour, Monsieur Eto'o n'a jamais été ni convoqué, ni notifié de l'existence de la moindre procédure judiciaire à son encontre. En tout état de cause, si une enquête quelconque venait à être ouverte, Monsieur Eto'o aurait vocation à s'y constituer comme victime et non comme mis en cause ».