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Dénonciation : un collègue de Samuel Eto’o au cœur d’un scandale, sa fédération dans la tourmente

Image illustrative

Fri, 28 Jul 2023 Source: www.camerounweb.com

Le président de la Fédération Camerounaise de Judo (Fecajudo), Kingue Dihang, est confronté à de nombreuses accusations qui mettent en péril le fonctionnement de l'organisation. Des voix s'élèvent pour dénoncer les pratiques de l'exécutif actuel, notamment des détournements de primes d'athlètes et de bourses au profit de certains membres du club du président. Des menaces sont également rapportées envers les cadres de clubs, athlètes et journalistes qui dénoncent ces affaires. Des problèmes de sécurité lors des compétitions ont entraîné des décès, mais ils ont été ignorés. De plus, des irrégularités ont été signalées lors des élections en 2022, où les opposants ont été exclus et l'organisation a été entourée de forces de police armées. Bien que le ministère des Sports ait été saisi, le président de la Fecajudo n'a pas été inquiété, ce qui soulève des questions sur l'impunité. Des membres d'un collectif de défense et de relance du Judo Camerounais réclament une enquête approfondie et un audit des comptes de la fédération ainsi que des mesures de responsabilisation. Ces groupes ont été créés en 2013 en réponse aux dérapages de l'organe exécutif fédéral.



DÉNONCIATION : LE PRÉSIDENT DU JUDO CAMEROUNAIS AU BANC DES ACCUSÉS

Il ne fait plus bon vivre au sein du Judo camerounais. Son président Kingue Dihang fait l'objet de nombreuses accusations qui mettent en mal le fonctionnement de la Fecajudo.

Depuis ces derniers temps, plusieurs voix se lèvent pour dénoncer et fustiger le management de l'exécutif actuel de la fédération camerounaise de Judo (Fecajudo). Selon des informations en notre possession, son président Kingue Dihang et son équipe (Sg et DTN) font face à plusieurs récriminations.

Le collectif et la relance du judo Camerounais dénoncent entre autres :

- les détournements de primes d'athlètes ;

- Les détournements de bourses aux profits de certains athlètes du Club du président ( Panthers judo);

- Des menaces des cadres de clubs , athlètes et même des journalistes relayants ces affaires ;

- Le manque de police d'assurance durant les compétitions ayant entraînés des décès durant les tournois et classés sans suite ;

- Le hold-up électoral en 2022 ou aucune élection n'a eu lieu et tout les adversaires exclus de l'organisation des l'élection,Manu militari sous grande escorte de la police camerounais avec des armes d'assauts en mondo vision....(PJ)pour ne citer que ça !

Jamais le ministère n'a intervenue !

Ils ont d'ailleurs saisi le ministre des sports pour cela. Suite à cette dénonciation, après enquête et vérification, la justice camerounaise a lancé un mandat d'arrêt contre Kingue Dihang. Mais curieusement, ce dernier n'est pas inquiété. Au contraire, il fait feu de tout bois pour s'en sortir dans cette affaire.

Notons que le procureur de la République avait au préalable adressé une correspondance au Minsep (PJ) demandant que lui soit diligenté tous les documents afférents sur le fameux '' Dojo National". Aucune suite n'a été donnée à cette sollicitation.

On se demande bien comment ou pourquoi dans un pays qui se réclame "État de droit" ,un seul individu prend en otage toute une fédération sous les yeux des autorités du Sport et de la justice ?

Les judokas exclus de cette discipline à laquelle il ont voué toute leur vie et leurs carrières ne sont-ils pas des Camerounais ?

À quand la fin de la récréation et de l'impunité ?

<
Et ce sera justice!>>, fulmine un membre du collectif.

Rappelons que le collectif et la relance du Judo camerounais sont deux groupes ayant pour principale objectif de contrôler l'action de la Fédération Camerounaise de judo,et défendre les intérêts des judokas Camerounais. Ils ont vu le jour en 2013 à la suite des multiples dérapage de l'organe exécutif fédéral.

Source: www.camerounweb.com