Dernière minute : au milieu des accusations, Eto'o voyage pour répondre à des obligations pressantes

• Samuel Eto'o Fils est encore évoqué

• C’est encore pour une affaire d’argent

• Cela ne l’empêche pas de travailler



Le président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), Samuel Eto'o Fils est de nouveau au centre des débats. Récemment, il a été condamné à vingt-deux (22) mois de prison par la justice espagnole pour fraude fiscale. Maintenant, c’est pour une affaire de plusieurs centaines de millions de francs CFA qu’on évoque sans cesse le nom de l’ancien Lion indomptable.

Au milieu de toutes ses accusations, Samuel Eto'o Fils est comme un poisson dans l’eau. Le président de la Fecafoot est en visite de travail dans la ville de Garoua, région du Nord du Cameroun, depuis mercredi le 29 juin 2022, comme le précise le communiqué publié par l’instance dirigeante du football au Cameroun.

« Le président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) effectue une visite de travail dans la ville de Garoua du 29 juin au 1er juillet 2022. A cette occasion, Monsieur Samuel Eto'o Fils va assister aux premières rencontres des play-offs des championnats professionnels MTN Elite One et MTN Elite Two, prévus du 27 juin au 06 juillet 2022 », commence la Fédération.

Ensuite, on peut lire dans les lignes suivantes que « le président de la Fecafoot invite à cet effet le chaleureux public sportif de la capitale régionale du Nord à faire de cet évènement un succès populaire qui consacrera les champions du Cameroun pour la saison 2021/2022 ».

En effet, sur l’affaire de fraude fiscale, le diplomate italien Jean-Claude Mbede Fouda avait expliqué que « Samuel Eto'o Fils est victime de son agent espagnol. La première victime de l’affaire ayant porté à la condamnation de Samuel c’est Eto'o. Victime de la confiance d’un jeune homme envers son agent-manager ».

Le Camerounais en exil en Italie soutient que « Samuel Eto'o Fils, parce qu’au moment de défaits, il était un enfant. Un gosse. Un gamin, venu de New Bell exclusivement pour apprendre au jouer au ballon. Le FISC ne faisait pas partie de son cursus. Que la justice espagnole demande donc des comptes à cet adulte espagnol qui a bien profité de la candeur et de la naïveté d’un jeune garçon sur qui pleuvaient des milliards sans qu’il n’en sussent d’où ils arrivaient ».