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Deux dirigeants de Renaissance Fc du Noun suspendus à vie

West League Ligue Office West League office

Thu, 5 Nov 2015 Source: cameroon-info.net

La commission d’homologation et de discipline de la ligue régionale de football de l’Ouest vient de sanctionner sévèrement deux dirigeants de Renaissance Fc du Noun.

Réunie le lundi 02 novembre 2015, pour statuer sur la rencontre ayant opposée la veille Renaissance du Noun à As Menoua de Dschang, au stade municipal de Bafoussam-Bamendzi, la commission a infligé une suspension à vie de toute activité organisée par la Fécafoot et ses démembrements, à Mbouombouo Directeur sportif et Njoya Saïd, entraineur de Renaissance Fc du Noun, rapporte le quotidien La Nouvelle Expression dans son édition du mercredi 04 novembre 2015.

Les deux responsables sont accusés d’être les instigateurs des incidents qui ont émaillé la rencontre du 1er novembre dernier. En effet selon le rapport des officiels et des constats faits par les membres de la commission présents au stade , «il apparait que les supporters de Renaissance Fc, sous l’instigation des nommés Mbouombouo et Njoya Saïd, respectivement Directeur sportif et entraineur de Renaissance Fc du Noun, ont non seulement envahi l’aire de jeu, mais aussi et surtout ont perpétré des actes de vandalisme marqué par des jets de projectiles, destructions des chaises, du matériel de sonorisation, des grilles de sécurisation de l’aire de jeu et des différents portails du stade, emportant même au passage plusieurs chaises et ce à la 90ème minute après que le 4ème arbitre ait signalé 4 minutes de temps additionnel».

En plus de la suspension de ses dirigeants, l’équipe du Noun a été condamnée à la restitution du prix des biens détruits évalués à la somme de 3 000 000 de Fcfa, conformément aux dispositions de l’article 63 al 1(a) des statuts types de la ligue régionale de football de l’Ouest. Une condamnation que le journal qualifie de «quelque peu légère».

Conformément aux dispositions de l’article 158 des règlements généraux de la Fécafoot, les différentes parties ont 10 jours pour faire appel, précise La Nouvelle Expression.

Source: cameroon-info.net