Dans cet article, le journaliste Georges L. Messi Mvolo met en avant le fait que la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) n'est pas responsable de l'exclusion du club Bamboutos de la Coupe de la Confédération Africaine de Football (CAF). Il rappelle que la CAF a établi une liste d'exigences pour les clubs afin d'obtenir la licence CAF, qui inclut des critères tels qu'une équipe féminine, une organisation et une structuration administrative et sportive, ainsi que l'apurement de la dette salariale du club.
Selon le journaliste, à l'heure actuelle, seul le club Coton Sport de Garoua remplit toutes ces conditions au Cameroun. Il souligne que ces exigences ne sont pas très éloignées des critères établis en 2011 lors de la création de la Ligue de Football Professionnel du Cameroun. Ainsi, il insinue que la responsabilité de l'exclusion de Bamboutos incombe au club lui-même plutôt qu'à la Fecafoot.
Georges L. Messi Mvolo estime que pour atteindre le professionnalisme et permettre aux joueurs locaux de vivre de leur métier sans être spoliés par leurs dirigeants, des sacrifices et des efforts doivent être faits. Il conclut en utilisant l'expression "on ne fait pas d'omelette sans casser les œufs" pour illustrer que des mesures difficiles doivent parfois être prises pour progresser vers un football plus professionnel et équitable.
Relais d'opinion : " On ne fait pas les omelettes sans casser les oeufs " Dixit Georges L MESSI MVOLO , journaliste
Je vois des gens dire partout que c'est la Fecafoot qui a chassé Bamboutos de la Coupe de la CAF. Il faut que certains ne se laissent pas manipuler. La CAF a publié la liste des éléments exigés pour qu'un club obtienne la licence CAF. Outre une équipe féminine, une certaine organisation et structuration administrative et sportive, il y a la question de l'apuration de la dette salariale du club.
En regardant les exigences de la CAF, il faut être honnête en reconnaissant qu'il n'y a à l'heure actuelle qu'un seul club au Cameroun qui remplisse ces conditions : Coton Sport de Garoua. Et pourtant, ces conditions ne sont pas loin du cahier de charges du football professionnel édicté en 2011 lors de la mise sur pied de la Ligue de Football Professionnel du Cameroun.
Est-ce la faute de la Fecafoot si 11 ans Après le passage au football professionnel Bamboutos n'a pas de centre d'entraînement propre? Est-ce la faute de la Fecafoot si Bamboutos n'a pas de centre de formation et d'équipes jeunes? Est-ce la faute de la Fecafoot si Bamboutos ne pouvait pas remplir 5 conditions sur 10? Non
La récréation est terminée. Ça fait mal oui mais pour arriver au professionnalisme et à un football où les joueurs locaux vivent de leur métier et sont moins spolliés par leurs dirigeants, il faut passer par là.
On ne fait pas d'omelette sans casser les oeufs.