«C’est la première fois que la Fédération camerounaise de football prend l’engagement d’améliorer les infrastructures sportives. C’est notre modeste contribution, parce que, comme vous le savez, depuis quelques années, le président de la République, son excellence Paul Biya, a instruit au gouvernement de développer les infrastructures sportives. Nous pensons que les pouvoirs publics ne peuvent pas tout faire. C’est pour cela que nous avons, au niveau de la FECAFOOT, pensé pouvoir apporter une modeste contribution pour le développement des infrastructures sportives».
Cette déclaration est de Tombi à Roko, président de la FECAFOOT, suite à un échange de parapheurs entre lui et les Maires des localités de Bafang, Bafia, Bangangté, Bamenda, Ngaoundéré, Ngoumou et Sangmélima.
Loin de vouloir s’arrêter à ces sept villes uniquement, «l’objectif à terme, c’est de faire en sorte que, dans les années à venir, aucun match d’élite ne se dispute dans la poussière. Voilà ce que nous recherchons», a déclaré le président de la FECAFOOT.
La pose du gazon synthétique incombe certes à la Fédération, mais son entretien revient aux Maires. Pour Tombi à Roko, un stade doit être entretenu, «le Maire peut, à travers la Mairie, assurer l’entretien. C’est pour ça que dans la convention, il est bien relevé que l’entretien sera assuré par les Mairies», a-t-il rassuré.
L’ambassadeur itinérant Roger Milla salue cette initiative. «Je ne sais pas comment les camerounais n’aiment pas souvent écouter ce que dis. Je l’avais bien dit il y’a trois ans, avant le démarrage du championnat professionnel au Cameroun, quand il y’avait beaucoup de nos villes qui avaient besoin des stades viables. Personne n’avait voulu m’écouter. Je suis content qu’on revienne aujourd’hui sur la décision de poser dugazon synthétique dans des terrains des villes qui ont des équipes en Ligue1 et Ligue 2. Ça permettra à beaucoup de nos joueurs d’améliorer leurs performances», explique-t-il.
Pour Idrissou Abome, Maire de Ngaoundéré, la signature de cette convention est un événement grandiose au vu du délabrement du stade de cette ville. Le Maire de la ville de Ngaoundéré partage sa joie dans les colonnes du journal avec Madame Ketcha Courtès, Maire de Bagangté, qui dit tout simplement «merci à la FECAFOOT».
Géraldine IVAHA