Le premier à lever le voile sur ses ambitions est Pierre Semengue, le patron depuis la création de la LFPC, il y a cinq ans.
Hier samedi 23 janvier 2016 à Yaoundé lors de la cérémonie d’installation les membres des organes juridictionnels de la Ligue, il a déclaré à la presse qu’il sera candidat à la toute première élection organisée à la présidence de la LFPC.
«Le Gouvernement de la République m’a confié une mission. Celle d’aller chercher l’argent dans les entreprises du secteur privé ou public pour financer le football professionnel dans notre pays. Je ne suis pas encore arrivé au terme de cette mission. Donc, je ne partirais pas sans avoir terminé ce pourquoi j’ai été nommé» a expliqué en substance, Pierre Semengue.
Nommé en 2011 par Iya Mohammed, l’ex président de la Fécafoot, pour un mandat de deux ans renouvelable une fois, le général d’armée en deuxième section éprouve d’énormes difficultés pour combler les attentes des amateurs de football. La LFPC est incapable de s’autofinancer.
Les entreprises refusent de sponsoriser les compétitions qu’elle organise. Même la société MTN que la LFPC avait hérité de la Fécafoot , s’en est allée. Malgré ce bilan catastrophique, Pierre Semengue croit qu’il est encore en mesure de renverser la vapeur. Ceux des membres de l’Assemble générale de la LFPC qui ne croient plus en lui, ont décidé de tout mettre en œuvre pour obtenir son départ.
Parmi ceux là, on cite le nom de Franck Happi, président du Conseil d’administration de l’Union sportive de Douala. Ce dernier est présenté à tort ou à raison, comme le prochain adversaire sérieux de Pierre Semengue lors des élections du nouveau bureau exécutif à la Ligue.
D’abord annoncées pour le mois de décembre 2015, les élections ont été reportées à une date qui sera fixée immédiatement après le 30 avril 2016, jour de la fin du mandat du Comité provisoire de gestion qui dirige en ce moment la LFPC. Cette résolution avait été prise en octobre 2015, lors d’une séance de travail entre la Ligue et sa tutelle la Fécafoot.