Depuis quelques années, les saisons se suivent et se ressemblent pour les Astres de Douala. Habitués à jouer les premiers rôles en championnat autrefois, les brésiliens de Bépanda ont perdu toute leur influence et font désormais peine à voir.
Aujourd'hui, il y a de quoi être choqué et exaspéré par la chute de ce club qui vers la fin des années 2000 et le début des années 2010 faisait partie des équipes d'envergure du football camerounais. Tombée de son piédestal depuis quelques années, cette équipe donne désormais des démangeaisons. La saison 2018 est sur le point d'être cauchemardesque comme l'ont été les précédentes. 15e avec 22 points, Astres de Douala sauvé in extremis l'an dernier, pourrait encore connaître une saison catastrophique. Le recrutement de l'entraîneur Nankam Olivier et l'arrivée de certains joueurs cette saison généraient pourtant un peu d'espoir.
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Mais après 21 journées de championnat, on, est toujours loin des résultats escomptés. Sur une série de trois défaites, on voit mal les brésiliens de Bépanda empêcher un quatrième revers ce jeudi sur la pelouse du leader Coton sport. Cette mauvaise passe sera encore le nadir de leur saison et le témoin de leur incapacité à s'extraire d'eux-mêmes pour briser le signe indien qui les hante depuis un peu plus d'un lustre.
Mais s'en prendre uniquement aux joueurs et à l'encadrement technique s'avère moins raisonnable car, les dirigeants sont devenus des spectateurs stériles devant le piètre spectacle que produit leur club ces dernières saisons. Politique générale, recrutement, ambition, tout est simulacre. La faillite sportive qui perdure n'est donc que la récolte du vent semé.