Ernest Obama dévoile ses ambitions pour la présidence de la FECAFOOT

Ernest Obama, journaliste et ancien porte-parole du président de la FECAFOOT, ne cache plus ses ambitions de briguer la présidence de l'instance dirigeante du football camerounais. Dans une déclaration forte, il a exposé sa philosophie et ses priorités pour l'avenir de la discipline.

Alors que l'échéance électorale de décembre 2025 approche à grands pas, Ernest Obama sort de son silence et dévoile ses intentions. L'ancien collaborateur de Samuel Eto'o a fait une déclaration qui ne laisse aucun doute sur ses aspirations présidentielles.

"Si un jour je suis à la tête de la Fédération Camerounaise de Football, la première décision que je prendrai, c'est de soumettre à l'Assemblée Générale la probabilité d'effacer tout. Toutes les condamnations", a déclaré Ernest Obama, marquant ainsi sa volonté de rupture avec la gestion actuelle.

Cette approche inclusive trouve sa justification dans sa vision du sport : "Parce qu'on a besoin de tout le monde pour développer le football. Si on gagne parce qu'on exclut les gens, on est un tricheur. Si on gagne parce que des gens ont été mis à l'écart, on n'est pas fair-play."

L'ancien porte-parole de la FECAFOOT insiste sur les valeurs fondamentales du sport : "Or vous connaissez les règles du sport : c'est le fair-play, c'est la solidarité." Un message d'unité qui tranche avec les divisions actuelles qui minent le football camerounais.

Cette déclaration intervient dans un contexte particulier, six mois avant la fin du mandat de Samuel Eto'o. Ernest Obama, qui était l'un de ses plus proches collaborateurs, semble désormais prêt à se positionner comme son successeur, voire son rival.

Son discours axé sur la réconciliation et l'inclusion pourrait séduire une partie de la famille du football camerounais, lassée des querelles et des exclusions qui ont marqué ces dernières années. Reste à voir si cette philosophie du rassemblement trouvera un écho favorable auprès des électeurs de l'Assemblée Générale de la FECAFOOT.