Ernest Obama 'protège' Samuel Eto'o

Ernest Obama a tenu à clarifier sa position sur son affectation à Maroua par Samuel Eto’o Fils, le président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot). Lors d'une émission spéciale marquant son retour à l'écran sur Bnews1, le journaliste a exprimé son attachement profond à l’ensemble du territoire camerounais, rejetant catégoriquement les perceptions négatives associées à certaines régions du nord du pays.

« Il faut que les gens cessent de penser que Maroua, Garoua, Ngaoundéré, c’est l’enfer. C’est le Cameroun, et moi, j’aime mon pays », a-t-il déclaré, affirmant son engagement à servir le Cameroun où qu’il soit affecté. Ces propos étaient une réponse directe aux spéculations qui avaient émergé après l'annonce de son affectation à Maroua, notamment une rumeur propagée par Jean Bruno Tagne sur les réseaux sociaux, selon laquelle Obama aurait refusé ce poste.

En écartant fermement cette rumeur, Ernest Obama a souligné qu'il n'avait pas eu de contact avec Jean Bruno Tagne depuis longtemps. « Vous voulez savoir si j’ai échangé avec Jean Bruno Tagne ? Non, je n’ai pas eu Jean Bruno Tagne au téléphone depuis fort longtemps. J’ai appris qu’il s’est installé au Canada avec son épouse… Maintenant, au sujet de sa sortie sur mon affectation, je répète que le Cameroun n’est pas seulement à Yaoundé ou Douala », a-t-il répliqué.

En dépit des spéculations sur la dégradation de sa relation avec Samuel Eto’o, Ernest Obama a réaffirmé son respect et son affection pour l’icône du football camerounais. « Ceux qui espèrent que je vienne un jour à la télé parler en mal de Samuel Eto’o vont encore attendre longtemps. Samuel Eto’o est mon frère et ça ne changera jamais. Si Samuel Eto’o m’envoie à Maroua, c’est qu’il a besoin de moi là-bas », a-t-il précisé avec conviction.

Ernest Obama a également souligné l’accueil chaleureux qu’il a reçu de la part des habitants et des élites locales de Maroua après l'annonce de son affectation. « Dès que cette affectation a été rendue publique, une élite locale m’a offert un logement gratuit. Une autre m’a offert un billet d’avion, et tous les jours, je reçois des coups de fil des populations de Maroua qui m’attendent », a-t-il ajouté.