Soucieux de conduire le processus d’assainissement de la Fédération camerounaise de football dans la transparence, le président du Comité de normalisation qui se prépare à procéder à une coupe des salaires réservés à certains postes de responsabilité, enquête sur les procédures de recrutement sous l’ère Tombi à Roko.
C’est le branle-bas au sein de la Fécafoot depuis dix jours. Ce serait un doux euphémisme de dire que la sérénité est de mise dans les rangs des employés de l’instance faîtière du football camerounais. L’arrivée de la nouvelle équipe des normalisateurs a installé un climat qui est bien loin de la quiétude et de l’assurance dont ils jouissaient sous le règne de l’ancien exécutif déchu que conduisait Tombi à Roko Sidiki. Deux mois après avoir pris le contrôle du palais de Tsinga, Dieudonné Happi continue de nettoyer les écuries d’Augias. Si l’homme a commencé par une vaste opération de licenciement dans le clan des cadres de cette maison pour mieux cerner le terrain sur lequel l’équipe qui l’accompagne dans cette opération de normalisation doit évoluer, il veut également voir clair sur le fichier solde de ses désormais collaborateurs. C’est pourquoi il a décidé de passer au peigne fin, le dossier des émoluments accordés à ceux-ci.
Employés parachutés
De sources bien introduites, des fiches d’information conçues sous la forme d’un questionnaire ont été remises à chaque employé. L’intéressé devra y mentionner la date de son recrutement, indiquer la procédure qui a concouru à son admission à la Fécafoot et aussi pour quelle raison il y est devenue salarié. De quoi donner des sueurs froides à ceux des employés qui ont été parachuté à la tête de certains services au nom d’une amitié ou par l’entregent d’un administrateur qui avait cru leur être redevable. Gare donc aux employés dont les contrats ont été signés sous le règne de Tombi car, Happi et son équipe envisagent au nom du Droit, de les rompre au motif qu’ils ont été paraphés dans l’illégalité. Chaud devant !