Le sénateur répond point par point au communique du Minât en date du 03 novembre.
Dans sa sortie musclée du 03 novembre dernier, le ministre de l’Administration territoriale (Minat) qualifie d’usurpateurs et d’imposteurs les membres du Comité exécutif provisoire d’Albert Mbida. Issu d’une assemblée générale par visioconférence le 12 octobre dernier, ce Comité exécutif s’appuie sur une sentence de la Chambre de conciliation et d’arbitrage (Cca) du 10 juin 2021 qui a jugé que l’Assemblée générale actuellement en fonction est celle composée des membres élus en 2009.
Une session, extraordinaire de l’Assemblée générale de la Fécafoot tenue par visioconférence le 12 octobre dernier, a par ailleurs suspendu Seïdou Mbombo Njoya et le Comité exécutif actuel de toute activité liée au football pour une durée de 05 ans. Il est fait à Seïdou Mbombo Njoya et son équipé, le reproche de fouler aux pieds les statues de l’instance faîtière du football national.
En conséquence, un Comité exécutif provisoire (Cep) présidé par Albert Mbida, est chargé pour une durée de six (06) mois, “de liquider les affaires courantes, de réviser les statuts et le code électoral de la Fécafoot et d’organiser un processus juste, équitable et transparent”. Comme arguments de droit, la session extraordinaire du r2 octobre dernier, s’appuie sur : “la violation des sentences de la Cca et du Tas”.
Le Cep finit par conclure “(.. ) Ce sont les membres qualifiés par le Minât de [groupuscules sans mandat au nom dé la Fécafoot] qui sont aux yeux de la loi Camerounaise en vigueur, les membres légitimes de la Fécafoot”.
Selon le sénateur, le Minât, ni la Fifa, n’ont pas qualité pour reconnaître la légitimité des membres du Comité exécutif, ni de l’Assemblée générale de la Fécafoot. Cette prérogative revient au Tribunal arbitral du sport (Tas) et à la Cca.
Albert Mbida était-il lui-même membre de l’Assemblée générale de 2009 ? Rien n’est moins sûr. Par contre, on se souvient de son passage à la Commission de désignation des arbitres Avec Abdouramane, Tado Oumarou et d’autres noms bien connus, le combat actuel de la dissidence à la Fécafoot, excipe les arguments de droits pour remettre en cause la légitimité de Seïdou Mbombo Njoya.
Au cas où ce contentieux serait porté devant le Tas, c’est tout le processus électoral en cours à la Fécafoot, qui est susceptible d’être annulé. Dans tous les cas de figure, à deux (02) mois de la CanTotal Energies 2021, les pouvoirs publics semble avoir pris le parti de sauver la Can et de fermer les yeux sur les querelles intestines franchement oiseuses et contre-productives.