Fétichisme à la FECAFOOT : les langues se délient

Malgré ses nombreuses réalisations en moins d’un an, le nouveau comité exécutif de la Fédération Camerounaise de football essuie de nombreuses critiques. Le président de la Fecafoot Samuel Eto’o a été particulièrement pris pour cible lors de l’émission club d’Elite du dimanche 26 août 2022 sur Vision 4. Invité sur les plateaux du média d’Amougou Belinga, Moussa Njoya, grand pourfendeur de Samuel Eto’o a révélé que les masques tomberont après le Mondial 2022 qui se disputera au Qatar.

« Les vérités vont sortir après le mondial. Chaque danseur de Samuel Eto’o espère être au Qatar. La Camerounisation (du banc de touche, NDLR) n’est pas un signe de réussite. C’est un fétichisme qu’on a brandi pour faire du populisme. La vérité c’est comme les fesses, on finit toujours par s’asseoir dessus. Qui ignore Roger Milla ? Tu lui donnes l’argent, il avec toi. Tu ne lui donnes pas l’argent, il est contre toi », explique-t-il.

L’économiste et analyste politique Dieudonné Essomba de son côté, estime que les faits lui donnent raison. Il persiste et signe ; Samuel Eto’o est un mauvais dirigeant. « J’ai été l’un des premiers à indiquer que Samuel Eto’o n’avait pas les compétences pour gérer cette fédération, et on peut voir que le temps m’a donné raison. Maintenant qu’il est là, on ne peut plus rien, il faut simplement limiter la casse », a-t-il commenté.

Si Samuel Eto’o a pu trouver un dénouement à la crise de 2009 qui a empoisonné le football camerounais pendant plus d’une décennie, il a cependant ouvert plusieurs nouveaux fronts depuis sa prise de fonctions. Le Cameroun sans équipement à quelques semaines de la Coupe du Monde, risque une nouvelle condamnation. La société français Le Coq Sportif accuse la Fecafoot d’avoir procédé à une rupture abusive de leur collaboration. Un tribunal français serait saisi par l’équipementier français qui selon les sources réclamerait une importante compensation financière pour les dommages subis.