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FECAFOOT: après Njoya, voici les guerres que réserve le sérail à Eto'o

Samuel Eto'o

Thu, 20 Jan 2022 Source: Le Témoin N°0061

Le premier défi et pas le moindre que doit relever SEF est la réconciliation des Lions fanions d’avec le public camerounais qui est sans conteste, le 12e joueur. En effet, face aux prestations mitigées des Lions indomptables pour, généralement, des raisons qui dépendent de la Fécafoot, le public camerounais s’est désolidarisé de ces derniers.

De moins en moins présent dans les gradins, ce public reste depuis 2017 dans l’attente d’une nouvelle grande victoire des Lions indomptables pour se remettre à faire les rangs à les rangs à l’entrée des stades en vue de se rendre supporter, mieux encourager leur équipe nationale de football.

Et comme cela a été dit plus haut, le secret de cette réconciliation se trouve à coup sûr au sein de la Fécafoot et davantage entre les mains de Samuel Eto’o Fils qui devrait au mieux, résoudre le plus rapidement possible, les conditions des joueurs en mettant à leur disposition, le plutôt possible, leurs primes de match. Une vidéo en circulation dans des réseaux sociaux montre le Président Samuel Eto’o encourager les Lions indomptables, suite à leur qualification récente aux huitièmes de finales de la Coupe d’Afrique des Nations de football qui se joue en terre camerounaise, et à la sortie de leur match qui s’était terminé sur un score de parité face au Cap vert. Ce dernier déclarait exactement ce qui suit : « … Demain je vais payer je vais payer la première partie, c’était le deal. On a obtenu une qualification, je paye. Peut-être que vous allez ruiner la fédération parce que, moi, je paye… ».

Ladite vidéo peut laisser entrevoir des lendemains meilleurs dans le traitement que la Fédération réserverait aux Lions indomptables, avec la résolution définitive du sempiternel problème de leurs primes de match. Mais SEF devrait poursuivre cette politique de mis à la disposition des joueurs de leurs dus à temps question de mieux les galvaniser pour de victoires avenirs.

L’autre défi qui attend le « fighting spirit » de SEF est, une fois de plus, la réconciliation des acteurs du football camerounais. En effet divisés pour des raisons que l’on n’évoquerait plus ici pour permettre une réconciliation définitive, le tissu footballistique camerounais est à l’image d’un lambeau vieilli. League Professionnel de Football d’un côté est devenu presque inexistante après avoir été muselée par l’ancienne Fécafoot, nécessite une cure de neuf afin de lui permettre de relancer le football local fortement en souffrance.

La Fécafoot quant à elle est engluée dans des guerres d’intérêt entre d’un côté, ce que les uns ont habitué les camerounais à appeler le Comité exécutif légitime, en l’occurrence celui de 2009, et de l’autre côté, le comité illégitime.

La main tendue par SEF au chef de fil de l’opposition au sein de la Fécafoot en la personne de Monsieur Abduraman n’a pas produit les fruits escomptés. Au lendemain de ce qui a été convenu d’appeler accord parfait entre la Fécafoot, la LPFC et Abduraman, ce dernier dénonçait ledit accord promettant de mettre davantage une pression juridique sur la Fécafoot. En somme la prise officielle de la balle par SEF n’est que le début d’un long périple qui l’attend.

Un périple d’ailleurs que les camerounais savent qu’il relèvera avec brio surtout que le plus dur avait déjà été fait avec la victoire de ce dernier au sein de la Fécafoot.

Source: Le Témoin N°0061