FECAFOOT : ces réformes d’Eto’o qui changent tout

On peut tromper tout le peuple du football un certain temps , on peut tromper une partie de ce peuple du football tout le temps mais on ne peut tromper tout le peuple du football camerounais tout le temps , que dis-je il n’est plus question de tromper tout le peuple camerounais indéfiniment , peuple pour lequel le football s’apparente à une religion. Le monde est en perpétuel mouvement , le football aussi. Il y a trois ou quatre décennies , le football se pratiquait beaucoup plus par passion, mais la donne heureusement ( c’est selon ) s’est inversée depuis quelques années avec l’injection des sommes faramineuses dans le football en terme de transferts , de salaires , de droits télé , de droits à l’image etc...d’où l’appellation à l’heure actuelle de « l’ère du football business « Ailleurs , ces pratiques sont acceptées et encadrées. Chez nous en Afrique et singulièrement au Cameroun , ça relève encore de l’exploitation , pratique moyenâgeuse de dénigrement et de dévalorisation du football au pays des quintuples champions d’Afrique dont n’a pas voulu Samuel Eto’o Fils à l’occasion du FIFA trophy tour de passage à Yaoundé.

On peut tromper tout le peuple du football un certain temps , on peut tromper une partie de ce peuple du football tout le temps mais on ne peut tromper tout le peuple du football camerounais tout le temps , que dis-je il n’est plus question de tromper tout le peuple camerounais indéfiniment , peuple pour lequel le football s’apparente à une religion. Le monde est en perpétuel mouvement , le football aussi. Il y a trois ou quatre décennies , le football se pratiquait beaucoup plus par passion, mais la donne heureusement ( c’est selon ) s’est inversée depuis quelques années avec l’injection des sommes faramineuses dans le football en terme de transferts , de salaires , de droits télé , de droits à l’image etc...d’où l’appellation à l’heure actuelle de « l’ère du football business « Ailleurs , ces pratiques sont acceptées et encadrées. Chez nous en Afrique et singulièrement au Cameroun , ça relève encore de l’exploitation , pratique moyenâgeuse de dénigrement et de dévalorisation du football au pays des quintuples champions d’Afrique dont n’a pas voulu Samuel Eto’o Fils à l’occasion du FIFA trophy tour de passage à Yaoundé. Qu’une multinationale et son produit phare qui plus est sponsor officiel de la FIFA veuillent vendre l’événement coupe du monde par le truchement du «FIFA Trophy Tour» dans les pays qualifiés est une très bonne chose pour le marketing et surtout la visibilité du produit phare de cette multinationale. Que la multinationale en plus veuille associer à son événement de Yaoundé les images de la star planétaire et ambassadeur de la coupe du monde Samuel Eto’o Fils et celles du football camerounais au travers des Lions Indomptables du Cameroun a un coût , et ce coût , le président de la Fecafoot y attache un prix sans lequel rien n’est faisable. C’est la raison de l’absence de la Fecafoot ( au demeurant instance faîtière nationale et organe technique ) au passage du trophée de la coupe du monde au Cameroun. Kylian Mbappe a refusé de se faire prendre en photo officielle avec ses partenaires en bleu de l’équipe de France avec un sponsor qui plus est de la FFF. En pleine conférence de presse , Christiano Ronaldo a écarté une bouteille de bière qui se trouvait devant lui pour éviter d’associer son image à celle de cette marque de bière pourtant sponsor de la Champions League Européenne pour ne citer que ces deux cas. Dans le football moderne l’image compte , on ne saurait à cet effet la brader ou l’associer n’importe comment et à vil prix. Samuel Eto’o Fils étant au fait de ces pratiques le sait et l’a tout simplement fait savoir à cette multinationale dont le marketing , le branding et la visibilité semblaient jusque là être des modèles. Bon vent au football camerounais.