FECAFOOT : outre la fraude fiscale, Eto'o interpellé dans une autre affaire de millions gardés indûment

• Samuel Eto'o Fils et Pierre Semengue font parler d'eux

• Le président de la Fecafoot a reçu une lettre

• Il lui est exigé le paiement d’une somme



Pierre Semengue, président du Conseil transitoire du football professionnel (CTFP), a adressé une lettre au président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), Samuel Eto'o Fils. Dans celle-ci, il lui demande le transfert d’une subvention évaluée à 350 millions de francs CFA.

La somme susmentionnée représente une subvention de l’Etat du Cameroun qui a été accordée par le Premier ministre et destinée au Conseil transitoire du football professionnel (CTFP) qui est en charge de l’organisation des championnats professionnels de football.

Monsieur le Président,

Au terme de deux audiences (22 mars et 24 mai 2022) et à la suite des correspondances du 23 mars et du 9 juin 2022, MONSIEUR LE PREMIER MINISTRE, CHEF DU GOUVERNEMENT a bien voulu rétablir les mécanismes de la subvention des Services du Premier Ministre d'un montant de 350 millions de FCFA au bénéfice du Conseil Transitoire du Football Professionnel (CTFP), entité en charge de l’organisation et de la gestion des championnats professionnels de football, et constituant son budget de fonctionnement comme cela a toujours été le cas avec la Ligue de Football Professionnel du Cameroun (LFPC).

Le CTFP n'ayant pas de personnalité juridique, cette subvention a été orientée vers la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT) pour qu'elle l'achemine au CTFP qui fait face, en qualité d'instance de normalisation de la LFPC dont il hérité l’ensemble du passif, à un certain nombre de difficultés inhérentes à son fonctionnement, notamment les charges du personnel et le loyer de l'immeuble siège.

Aussi, je vous saurais gré des mesures que vous voudriez bien prendre, dans l'immédiat, pour l'acheminement et le transfèrement de ladite subvention, AU PROFIT DIRECT du Conseil Transitoire du Football Professionnel. Je vous prie de croire, Monsieur le Président, à l'expression de ma parfaite considération.