Badminton
Les responsables de cette fédération veulent que cette discipline sportive figure parmi celles pratiquées aux J.u.
Cinq finales ont été livrées par des jeunes badistes de la Fédération camerounaise de badminton (Fécabad) samedi dernier à l’Ecole nationale supérieure des Travaux publics (Enstp) à Yaoundé.
Elles ont été disputées dans des catégories que compte cette discipline à savoir : simple dames et messieurs, double dames et messieurs, double mixte (homme-femme) en présence des champions du Cameroun.
Après son exhibition aux derniers Jeux universitaires organisés par l’université de Yaoundé I en 2009, la Fécabad refait surface cette année pour montrer comment les jeunes peuvent jouer au volant (la balle du badminton qui se présente sous la forme d’une jupe).
L’objectif de la Fécabad ici est que l’intégration du badminton soit acceptée comme pratique dans les institutions. Car, «celles-ci ont des pratiques de Sports en interne. Nous voulons donc dans un premier temps que celles-ci s’approprient ce sport et cela va leur permettre d’avoir un maximum de pratiquants.
Dans un second temps, nous voulons que le badminton soit inscrit parmi les disciplines en compétition dans les finales Fénasu» émet Roger Afane, le secrétaire général de la Fécabad.
Jean Lambert Menguele, badiste, pense qu’il faut féliciter ces initiatives menées par Odette Engoulou la présidente de la Fécabad et tout son groupe pour donner la place qu’il faut aux badistes camerounais.
Après l’entrée des luttes et les sports paralympiques cette année, le badminton veut avoir une place aux jeux. Mais cela passe par un certain nombre de préalables.
«Il faut que la fédération soit compétitive, il faut aussi qu’on puisse trouver ce sport dans toutes les universités ou dans leur majorité. Il faudra aussi qu’on forme des journalistes au discours et au vocabulaire spécifique du badminton.
Il faut donc qu’elle fasse un travail énorme pour qu’elle nous démontre qu’au moins sur la moitié des institutions qui viennent participer à nos jeux, on peut trouver quelques pratiquants» mentionne Emmanuel Wonyu, le vice-président donc «?de la Fénasu. C’estune opportunité, ce n’est pas encore décidé».
«Nous avons l’une des seules activités programmées par la Fédération camerounaise de badminton, celle de programmation et surtout la vulgarisation du développement du badminton.
L’idée de nous faire accepter la Fenasu pour l’exhibition est venue du fait que le programme Shuttle Time qui est un programme de la Fédération internationale de badminton, nous demande d’intégrer ce sport en milieu scolaire et universitaire» note Roger Afane.
Pour poursuivre, le Sg indique que «depuis deux ans, nous sommes en contact permanent avec les responsables de la Fédération nationale du sport universitaire (Fénasu) qui déjà nous ont permis d’organiser un stage pour les initiateurs du badminton en milieu universitaire l’année dernière.
Cette année, à la suite de notre évolution du développement de la pratique du badminton en milieu universitaire, la Fenasu nous a encore accordé de présenter l’exhibition cette année».
La Fécabad veut donc que ceux qui ont fait le badminton depuis plus de cinq ans déjà en milieu universitaire et qui sont des étudiants, poursuivent leurs activités dans le cadre de leurs institutions.
