Fc Lille: les raisons de la contre-performance de Ibrahim Amadou et les siens

À la veille de la réception de Strasbourg (ce dimanche, 15h), le capitaine du Losc, Ibrahim Amadou, est revenu sur la situation d’urgence que connaît son équipe, en position de barragiste.

Les Strasbourgeois vous ont battu deux fois cette saison (3-0, le 13 août en championnat, 2-1 jeudi en Coupe de France), cela signifie-t-il qu’ils vous sont supérieurs ?

Non, je ne pense pas. Mais en tout cas, aujourd’hui, ils ont un meilleur état d’esprit que nous. C’est ça qui leur a permis de nous battre à deux reprises. Dans l’état d’esprit, il y a du mieux chez nous, mais pour l’instant, on n’est pas satisfaits. On ne pourra l’être que lorsqu’on gagnera des matches.

Votre entraîneur était sorti très énervé de votre non match à Troyes (0-1, samedi dernier), que vous a-t-il dit depuis ?

Il nous a dit qu’on était un peu dans notre cocon, qu’on pensait que tout allait venir facilement et qu’on devait faire beaucoup plus d’efforts.

Comment aborde-t-on le fait d’affronter deux fois le même adversaire en une semaine ?

Le match de jeudi était un match de coupe, ce sera un autre match. On se doit de prendre une revanche. Il faudra les battre à notre tour. Si on ne gagne pas ce match-là, on va s’enfoncer encore plus.

Cela peut-il être un match charnière dans votre seconde partie de saison ?

C’est sûr que ça peut l’être, mais il restera de toute façon des matches derrière. Si on perd ce match là, ça va être encore plus compliqué, il faudra sortir de ce match en confiance avant un mois de février compliqué.

Les observateurs et les supporters sont inquiets pour le Losc. Le groupe l’est-il aussi ?

C’est normal que vous soyez inquiets vu les prestations qu’on fournit en ce moment. On sait qu’on a un groupe capable de tout et de rien, et le problème c’est qu’aujourd’hui on ne fait rien. Il faut montrer qu’on est une équipe, qu’on est capable de faire des choses ensemble. On doit tous jouer au même niveau, au même moment.

C’est le discours que vous tenez à vos partenaires en tant que capitaine ?

Honnêtement, moi en public, je n’aime pas me montrer, bavarder, je suis réservé. Mais avec le groupe, je suis présent. Je leur dis qu’il faut se bouger le cul. Si ce n’est pas nous qui nous sortons de la merde, personne ne le fera pour nous.

Vos manques collectifs sont flagrants. Comment améliorer cela ?

Il faut entrer ce match en étant organisé, en ayant un groupe très soudé. En ce moment, sur le terrain, il y a une partie qui attaque et une autre qui défend. On a aussi du mal à se replier rapidement quand on perd le ballon. Ça, on doit l’améliorer. Dans les duels aussi, on doit remporter beaucoup plus de duels. Tout ça, ça fait un état d’esprit.