Football Jeunes: L’ensemencement commence à l’Est

Le football des Jeunes ira à la recherche des talents sur l’ensemble du pays afin d’avoir une base plus solide. Là est la détermination du Président de la FECAFOOT.

Projet de campagne au départ, la politique de football des Jeunes implémentée par Tombi A Roko Siki élu à la présidence de la FECAFOOT depuis le 28 septembre 2015 est réelle sur le terrain.

Au sujet du football des Jeunes, il promettait : l’« Organisation d’un championnat d’élite U20 en collaboration avec la Ligue de Football Professionnel du Cameroun (Lfpc) dans certaines régions ; création de tournois de détection de jeunes footballeurs de U-13 à U-16 dans toutes les Régions et dont les meilleurs seront pris en charge en pension complète au Centre Fédéral d’Entraînement de Football à Odza, l’objectif étant de fournir à l’horizon 2022 à l’équipe nationale le maximum de joueurs par poste ; Vulgarisation dans les Régions et départements des catégories U-9 et U-11 à travers un Festi-foot ».

Passé le temps de la parole, voici la phase de l’action. En lançant les compétitions de football Jeunes à l’Est, la FECAFOOT a voulu donner un ton, celui de ne laisser aucun coin du pays dans l’isolement.

Au niveau des sélections, la fédération s’est engagée à trouver des matches amicaux aux différentes sélections durant les périodes FIFA. Mieux, « les sélections jeunes doivent participer à toutes les compétitions et les gagner au besoin » insiste Tombi A Roko, l’ancien joueur de Soleil de Yaoundé.

La FECAFOOT est en pleine reconstruction de son fichier. Il est donc question d’aller fouiller le plus loin possible pour dénicher le maximum de talent. Comme jadis ce fut le cas pour Oumarou Mamoudou qui fut déniché à Maroua dans l’Extrême-Nord du Cameroun et qui fit le bonheur des Lions Indomptables dans les années 1980.

Si la FECAFOOT construit les infrastructures sportives pour offrir un cadre agréable aux jeunes, il est clair que pour le développement du football des Jeunes, elle ne peut pas tout faire seule. L’échange d’expérience et l’apport des sponsors sont incontournables. C’est un chantier ouvert par l’instance fédérale à toutes les bonnes volontés.

Au niveau national, comment ne pas encourager un mécène qui à lui tout seul, possède quatre équipes dans les catégories jeunes. La porte de l’international est ouverte par un Président qui sait où il va et est très crédible aux yeux des responsables du sport mondial et des fédérations sportives.

Japon, France, Allemagne, Suède, Etats-Unis, que de pays sur la piste de la FECAFOOT. Le 19 avril 2016 lors de la séance de travail avec les représentants de la Fédération Japonaise de Football, Monsieur Tombi A Roko déclarait « Nous entendons travailler avec tous les acteurs possibles épris de bonne volonté et possédant une expérience avérée. Aucun partenariat ne sera de trop. »

Outre les fédérations sportives, la FECAFOOT ira à la rencontre des sponsors dont l’image cadre avec ses ambitions : une image forte et positive. Moussa Blaise, Secrétaire Général de la FECAFOOT précise que « Le président a une boussole pour le management du football. Avec lui et tous les membres du Comité exécutif, nous atteindrons le cap. Il n’y a donc pas de place pour la distraction. »

Cette année, plus que jamais, les jeunes footballeurs seront mis à rude épreuve à travers : le championnat national, la Coupe de la Jeunesse, la Coupe Issa Hayatou et la participation aux compétitions internationales. Demain se prépare aujourd’hui.