Fourteen: 'Samuel Eto'o doit privilégier la rentabilité plutôt que la renommée'

Dans une tribune libre, le journaliste Junick Kambeu défend le choix de Fourteen comme nouvel équipementier des Lions Indomptables. Selon lui, le Cameroun n’a plus besoin d’une marque mondialement reconnue, mais d’un partenaire capable d’apporter une réelle valeur ajoutée sur le plan financier et logistique.

Un débat sur la notoriété de Fourteen

Depuis l’annonce officielle du 4 février, l’opinion publique camerounaise est divisée sur le choix de Fourteen comme équipementier des sélections nationales. Certains observateurs critiquent le manque de notoriété de la marque, allant jusqu’à tourner en dérision la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) pour cette décision.

Face à ces critiques, Junick Kambeu appelle à un changement de perspective. Pour lui, l’essentiel n’est pas la réputation du fournisseur, mais sa capacité à répondre aux attentes du Cameroun en matière d’équipements et de rentabilité.

« Juger Fourteen sur sa notoriété est une erreur »

Loin des polémiques, le journaliste rappelle que les détails du contrat entre la Fecafoot et Fourteen n’ont pas encore été rendus publics. « Officiellement, nous ne connaissons pas encore les clauses de l’accord », souligne-t-il, estimant qu’il est prématuré de critiquer ce choix avant d’en connaître les implications réelles.

« Aujourd’hui, le Cameroun n’a plus besoin d’un équipementier de renommée, mais d’un équipementier qui propose lucrativement quelque chose de conséquent et qui sera capable de satisfaire la demande », insiste-t-il.

Pour Kambeu, l’essentiel est donc d’attendre les termes du contrat pour juger objectivement si Fourteen est à la hauteur des attentes. Au-delà du prestige, l’enjeu clé reste la capacité de l’équipementier à répondre aux besoins de l’équipe nationale et à générer des retombées économiques avantageuses pour le football camerounais.