Franck Papi Enow, le capitaine courage du TPO

Sa volonté et son engagement lui valent la sympathie du public de Bafoussam. Les dernières sorties de Racing de Bafoussam ont permis à son capitaine et défenseur central, de se mettre une fois de plus en exergue.

En menant très vite face à Yong Sport de Bamenda dès la première minute du match de la 9ème journée, Racing s’est exposé a quasiment été mis à rude épreuve en permanence par son adversaire. Pour éviter d’encaisser le moindre but, c’est le capitaine Enow Frank Papi, qui a mené, la barque de la défense.

Il a surtout donné le bon exemple, en montant très haut pour défendre.

Dimanche à Dschang, contre Aigle, il s’est à nouveau distingué positivement. Ses duels aériens remportés, avec ses tacles glissés au sol le plus souvent sans faire de faute face à des adversaires qui posaient bien le ballon et sur un terrain hostile, lui ont valu à chaque moment, les ovations du public. Même celles adverses.

Pour ce jeune joueur né le 17 janvier 1997 à Tombel, ce n’est que normal, puisque le football est pour lui, à la fois une passion, et son job de rêve.

« Je ne veux pas avoir de regrets demain. Maintenant, tant que j’ai la possibilité de jouer au football, je vais à chaque moment donner le meilleur de moi-même pour être d’abord satisfait de mon travail. Mais, comme je n’aime pas jouer seul, je motive mes coéquipiers pour que nous soyons en permanence solidaires, que nous nous soutenions mutuellement sur le terrain », rappelle ce dernier.

Le football, il le pratique depuis le berceau. Il est encore au cours élémentaire, lorsqu’il commence à intégrer l’équipe de son école pour les jeux Fenasco. La suite de sa carrière se dessine en termes de progrès permanents.

Il va tour à tour évoluer à l’école de football des Brasseries du Cameroun, à Capefoot Formation de Baham, Fovu Club de Baham, Feutcheu Fc de Djoko Bandjoun, et depuis trois saisons, à Racing de Bafoussam.

Avec cette équipe, il a franchi en trois ans, l’enfer du championnat de la ligue régionale, pour se retrouver en Ligue 1, après avoir terminé champion de la Ligue 2. Un parcours encourageant pour Enow Frank Papi, qui rêve de devenir footballeur professionnel, et de vivre de ce métier.

Le public a par exemple apprécié son envie de défendre les couleurs de son équipe. Franck Papi aller inhumer son père avant de revenir jouer un match le lendemain, et sans avoir manqué la moindre séance d’entraînement.

Pourtant, il avait obtenu quelques jours de repos. « Mon père connaissait ma passion et m’a toujours encouragé, me demandant de demeurer professionnel toute ma vie. Je pense que je vais pleurer mon père toute ma vie. Mais, la meilleure façon de lui rendre hommage, c’est rester professionnel, comme il me le conseillait », nous confie ce jeune.

En comptant sur ses atouts qui sont en outre sa polyvalence, ses capacités physiques, techniques et tactiques, ainsi que son adresse dans l’exploitation de balles arrêtées, lui permette de dire qu’il a des ressources pour aller loin.