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Gérémi Njitap fait coffrer son ex-agent sur un simple coup de fil

Geremei Njitap F Gérémi Njitap

Wed, 29 Jul 2015 Source: cameroon-info.net

L’ancien N° 8 de l’équipe nationale de football reproche à son ex-agent de l’avoir escroqué dans un contrat de concession de ses droits à l’image quand il était en Angleterre.

Joseph Chenwi Atia n’a plus son destin entre les mains depuis le 4 juin dernier, lorsque Geremi Sorel Njitap l’ancien international camerounais de football l’a croisé dans un hôtel a Yaounde. À en croire l’hebdomadaire Kalara de ce lundi 27 juillet 2015, Geremi Njitap a passé des coups de fil et Joseph Chenwi Atia a été «enlevé» par des éléments de la Légion de Gendarmerie du Centre, « sans plainte ni aucun mandat, sur les simples allégations de l’ancien Lion Indomptable ».

Reprochant à son ex-agent de l’avoir floué dans un contrat de concession de ses droits à l’image, passé en Angleterre, l’ancien joueur lui réclame la somme de 1,03 millions de livres sterling, soit environ 960 millions de francs CFA.

Ayant hérité de ce dossier, Marthe Annie Onana la juge d’instruction du tribunal de grande instance du Mfoundi, a décidé de la mise en détention provisoire de Joseph Chenwi Atia à la prison centrale de Yaoundé à Kondengui le 15 juin 2015, pour les faits d’abus de confiance.

Le prévenu, d’origine camerounaise et de nationalité anglaise, a plaidé avec ses conseils que les transactions ont entièrement eu lieu en Angleterre entre 2007 et 2010, ce qui fait que les cours et tribunaux du Cameroun sont territorialement incompétents à statuer sur les faits.

Selon le journal, les deux hommes n’avaient aucun lien de subordination, et étaient des partenaires d’affaires. Les conseils du prévenu «relèvent que c’est le footballeur qui s’était rendu coupable d’abus de confiance à l’égard de Joseph Chenwi Atia en signant avec lui un contrat de concession de droits d’image alors que l’ancien international était déjà sous contrat avec une autre structure dénommée IMG. Cette société avait d’ailleurs adressé une réclamation à Geremi Njitap en 2007 qui ayant reconnu ses torts a demandé à M. Chenwi, de réparer le préjudice en 2008».

Alors que l’affaire est au point mort pour cause de vacances du greffier du cabinet d’instruction, le prévenu se bat pour être extrait et pouvoir assister aux obsèques de sa mère Mme Ashu Eyong Margaret épouse Atia, prévues le 31 juillet prochain. Mais tout semble dépendre du bon vouloir de Geremi Njitap. « Epoux de l’une des filles du milliardaire Fotso Victor, il compte quelques magistrats de la Cour suprême et de la Cour d’appel parmi ses amis… » fait observer le journal.

Source: cameroon-info.net