Paiement de salaire à la Fecafoot
Il y a quelques heures nous apprenions du journaliste camerounais exilé Boris Bertolt que des employés réclamaient des mois de salaire impayés à la Fédération camerounaise de football (Fecafoot).
Jeudi le 10 novembre 2022, le même informateur explique comment Samuel Eto'o Fils le président de l’instance réduit les salaires de façon unilatérale sans laisser le choix aux concernés d’avoir leur mot à dire.
Samuel Eto'o Fils réduit unilatéralement et sans explications les salaires des employés de la Fecafoot
Super menteur n’est pas mort avec Jacques Chirac, il survit en Samuel Eto'o Fils qui se révèle quasiment mythomane. Son intervention de mardi le 08 novembre à Canal 2 confirme que son cas est vraiment de l’ordre de la pathologie.
Démontons un de ses plus gros mensonges : « J’ai trouvé sept à huit mois d’arriérés de salaire à la Fecafoot ». Rien n’est plus faux. A son élection le 11 décembre 2021, les employés de la Fecafoot n’avaient aucun arriéré de salaire.
En revanche, après son arrivée, ils enregistrent le premier retard de paiement de salaire et du treizième mois, qui vont intervenir en janvier 2022, soit deux semaines après les fêtes de fin d’année.
Dadis Camara a essayé de faire passer le message que sa mission prioritaire est le paiement des salaires des employés, une déclaration curieuse dans une maison où ce n’était plus un sujet. C’était déjà l’indice que les salaires ont un problème.
Imaginez que vous allez un matin à la banque et remarquez que votre employeur a réduit votre salaire sans vous en informer.
C’est ce que certains employés ont constaté dans leur bulletin de paie du mois d’octobre. Non seulement les mois sont devenus élastiques, mais ils ont constaté une diminution de leur salaire, certaine pouvant aller jusqu’à 25%.
Cette décision est unilatérale et sans concertation préalable avec les employés ou leurs représentants. Les explications informelles reçues invoquent des difficultés à maîtriser la masse salariale au regard des effectifs devenus pléthoriques.
Qui les a gonflés ? Dadis Camara, dont on disait déjà qu’il avait quasiment doublé la masse salariale en accroissant d’un tiers le nombre d’employés de la Fecafoot en moins de 10 mois.
Voilà donc le monsieur qui s’en est pris aux chefs d’entreprise de presse en indexant les arriérés de salaire en leur sein. Il disait alors que les éditeurs de presse n’ont pas de leçon à lui donner.
On voit bien qu’en matière de management, ces opérateurs privés qui font face à un marché devenu contraint font preuve de résilience comparé à un président jouisseur qui vit de la rente publicitaire de ses prédécesseurs. Car lui-même n’a encore créé aucune richesse à la Fecafoot.
