Humiliation : Rigobert Song reçoit des leçons

Les Lions se trouvent dans une impasse. Rigobert Song et ses protégés ont échoué une fois de plus à s'assurer très tôt une place pour la prochaine Coupe d'Afrique des Nations qui se déroulera en Côte d'Ivoire en perdant le match face à la Namibie. Malgré le scepticisme grandissant qui entoure les capacités du sélectionneur camerounais, le Professeur Owona Nguini estime qu'il ne faut pas trop se préoccuper de cette situation, car Rigobert Song prépare du lourd pour le football camerounais. Ce dernier procède à une analyse détaillée des lacunes des Lions qu'il convient de corriger.

Il ne faut pas trop s’inquiéter de la défaite des Lions Indomptables face aux braves Warriors. Les Lions sont en rodage. Le moteur que Rigo Song teste sera très puissant.

Avec leur émotivité forte quand Les Lions Indomptables jouent. Les camerounais sont furieux de la défaite contre la Namibie à Soweto!!! Ils ont raison. C'est le pire des matchs des lions depuis l’arrivée de Rigobert Song à l’été des quintuples champions d’Afrique. Pourtant, j'en suis sûr, ce match est riche d'enseignements pour les lions, tellement ils ont été mauvais, avec une deuxième mi-temps catastrophique.

Tout n'est pas à mettre sur le dos de Song, même s'il faut lui reprocher et à son staff de ne pas avoir rapidement pensé à apporter du sang frais à des lions bien mollassons et sans imagination.

I- Les leçons basées sur les défauts.

1- un jeu paresseux abusant des longues balles vers l’avant : reflet d'une verticalisation laborieuse et d'un manque d'imagination.

2- un jeu essentiellement lent : expression d'un manque de vitalité physique et de vivacité tactique ainsi que de carences dans la capacité d'action.

3-Un jeu sans grande variation de rythme: symbole de la difficulté à mettre l’adversaire en danger par du mouvement.

4- un jeu défensif trop passif et handicapé par des relances laborieuses vers l’avant.

5- un entrejeu sans véritable patron : reflet de l’incapacité à relier les compartiments, à ordonner les transitions et à endiguer les attaques adverses.

6- un jeu d'attaque peu pertinent : expression d'assauts désordonnés et cousus avec une faible capacité des milieux à soutenir rapidement les offensives et des attaquants peu capables de combiner.

7- un coaching trop passif proposant peu de variations.