'Il y a des signes qui ne trompent pas' : Samuel Eto'o de nouveau lâché ?

Le Président de la Fecafoot, Samuel Eto'o est certainement en train de passer par de mauvais jours à la tête de l'instance dirigeante. Après plusieurs démissions au sein du Comité exécutif de la fédération, on apprend qu'il est probable qu'il perde un nouveau soutien.

De sources concordantes, le quatrième vice-président de la Fecafoot, Henry Njalla Quan Junior qui a exprimé sa solidarité avec le Capitaine à la retraite Feutcheu, président de Ndjiko FC et membre démissionnaire du Comité exécutif de la Fecafoot, est sur le point de le lâcher.

Dans un post Facebook, celui qui est aussi président de la Commission Marketing fédéral renouvelle sa sollicitude à l’endroit de son ancien collègue du Comité exécutif dont il loue le rôle dans sa vie. En procédant de la sorte, Henry Njalla Quan assume de prendre ses distances avec le président de la Fecafoot actuellement en rupture de ban avec Feutcheu, son ancien soutien, ainsi qu’une vingtaine de présidents de clubs déçus par son management ponctué de promesses non tenues et de manque de respect.

« Certaines des meilleures relations que j’ai eues dans la vie ont été le football. Malheureusement, les pires expériences que j’ai eues ont aussi été le football. Cependant, le football est censé nous unir plutôt que de nous diviser. Beaucoup de gens entrent dans nos vies, et beaucoup en sortent. Vous êtes l’un des rares qui sont restés authentiques, non pas parce que j’ai quelque chose à vous offrir, ni parce que vous exigez quelque chose de moi. Je suis fier de le dire après vous avoir connu personnellement pendant plus de 10 ans. Vous êtes la définition d’un vrai père, et j’apprécie votre mentorat ! Merci d’être toujours là pour me soutenir dans les bons et les mauvais moments.

Merci pour tout Capitaine Feutcheu », a-t-il écrit sur sa page.

Cette situation isole davantage Samuel Eto’o Fils qui a déjà vu le troisième vice-président Arthur Djampir quitter le Cameroun et la Fecafoot pour s’établir en Europe. « Il y a des signes qui ne trompent pas », indique le journaliste Paul Chouta.