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J.O Paris 2024 : une cérémonie d’ouverture controversée

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Wed, 31 Jul 2024 Source: Le Jour

Des séquences de la parade de vendredi, sur la Seine font débat. Le replay sur la chaîne YouTube du Comité international olympique, a été censuré dans certains pays dans le monde. La ville de Paris s’est dévoilée au monde vendredi dernier, à l’occasion de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques. Paris 2024 s’est ouvert sur les rives de la Seine dans un spectacle riche en couleurs. Le choix d’abandonner la piste d’un stade de football, comme il était de coutume pour transporter les convives sur les bords du fleuve qui traverse Paris a été gagnant. Même le déluge qui s’est abattu sur la capitale n’a pas empêché Aya Nakamura, l’artiste française la plus suivie, de se déhancher aux côtés de la garde républicaine, ni même à la légendaire Céline Dion, de reprendre « l’hymne à l’amour », d’Edith Piaf. Tout était en couleurs dans cette soirée pluvieuse, 100 ans après les derniers Jeux à Paris. Teddy Riner, le triple champion olympique de judo et la triple championne olympique d'athlétisme Marie-José Pérec, les derniers relayeurs de la flamme ont allumé la vasque, qui s'est envolée à bord d'un ballon, sous le regard de Paul Biya et son épouse, Chantal Biya. La Cathédrale Notre-Dame, le Louvre ou encore la Tour Eiffel, ont ressorti leur plus beau visage dans un mélange de musique et de technologie, célébrant l’histoire de la France. Le drapeau du Cameroun a flotté sur le ciel de Paris entre les mains du sprinteur Emmanuel Eseme et de la judokate Anita Soppi Mbella. La délégation camerounaise composée de six athlètes a paradé dans le même bateau que la délégation du Canada, pour sa 16ème participation aux J.O. La Team Cameroon vise une quatrième médaille d’or après celles de François Mbango en triple et saut à Athènes et Pékin; et de l’équipe de football à Sydney, en 2000. « Une insulte au christia- nisme » Tout était parfait à Paris. Du moins presque. Un tableau en particulier a soulevé une polémique. Intitulé « Festivité », il a débuté par l’image d’un groupe de personnes à table, faisant penser à une reproduction de « La Cène », du peintre Léonard de Vinci. Une scène représentant le dernier repas de JésusChrist et ses apôtres. Sauf qu’à la place des apôtres, on avait des drag-queens et un mannequin transgenre. Un choix assumé par les organisateurs notamment Tony Estanguet, le président de Paris 2024 et Thomas Jolly, le directeur artistique de la cérémonie de JO Paris 2024. « L’objectif n’était pas que ça plaise à tout le monde », assument-ils. C’est le cas justement. Ce tableau n’est pas bien vu en France, mais également aux USA, en Algérie et au Maroc. Ces séquences ont été remplacées par d’autres dans ces pays. Beaucoup estiment que c’est une « provocation » et une « insulte » au christianisme ». Une rumeur annonçant que le Comité international olympique avait supprimé le replay de la cérémonie d’ouverture a été démentie dans une conférence de presse, hier. Le CIO dit ne pas avoir supprimé la vidéo, mais restreint l’accès au replay sur sa chaîne YouTube en raison des droits de diffusion. Il assure que la rediffusion est disponible dans une quarantaine de pays en Afrique subsaharienne. Au Cameroun, Mathias Eric Owona Nguini, est convaincu que « la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques a été transformée en une scène de propagande pour l’universalisation impérialiste du post-modernisme libido-libéral », s’insurge le politologue. Il ajoute que c’était une « belle cérémonie masquant la diabolisation des mœurs. Un sabbat sorcier déguisé derrière une orgie enivrante de sons et lumières… ». Très remonté, le vice-recteur à l’université de Yaoundé II, a multiplié des publications dans ce sens, depuis vendredi.

Des séquences de la parade de vendredi, sur la Seine font débat. Le replay sur la chaîne YouTube du Comité international olympique, a été censuré dans certains pays dans le monde. La ville de Paris s’est dévoilée au monde vendredi dernier, à l’occasion de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques. Paris 2024 s’est ouvert sur les rives de la Seine dans un spectacle riche en couleurs. Le choix d’abandonner la piste d’un stade de football, comme il était de coutume pour transporter les convives sur les bords du fleuve qui traverse Paris a été gagnant. Même le déluge qui s’est abattu sur la capitale n’a pas empêché Aya Nakamura, l’artiste française la plus suivie, de se déhancher aux côtés de la garde républicaine, ni même à la légendaire Céline Dion, de reprendre « l’hymne à l’amour », d’Edith Piaf. Tout était en couleurs dans cette soirée pluvieuse, 100 ans après les derniers Jeux à Paris. Teddy Riner, le triple champion olympique de judo et la triple championne olympique d'athlétisme Marie-José Pérec, les derniers relayeurs de la flamme ont allumé la vasque, qui s'est envolée à bord d'un ballon, sous le regard de Paul Biya et son épouse, Chantal Biya. La Cathédrale Notre-Dame, le Louvre ou encore la Tour Eiffel, ont ressorti leur plus beau visage dans un mélange de musique et de technologie, célébrant l’histoire de la France. Le drapeau du Cameroun a flotté sur le ciel de Paris entre les mains du sprinteur Emmanuel Eseme et de la judokate Anita Soppi Mbella. La délégation camerounaise composée de six athlètes a paradé dans le même bateau que la délégation du Canada, pour sa 16ème participation aux J.O. La Team Cameroon vise une quatrième médaille d’or après celles de François Mbango en triple et saut à Athènes et Pékin; et de l’équipe de football à Sydney, en 2000. « Une insulte au christia- nisme » Tout était parfait à Paris. Du moins presque. Un tableau en particulier a soulevé une polémique. Intitulé « Festivité », il a débuté par l’image d’un groupe de personnes à table, faisant penser à une reproduction de « La Cène », du peintre Léonard de Vinci. Une scène représentant le dernier repas de JésusChrist et ses apôtres. Sauf qu’à la place des apôtres, on avait des drag-queens et un mannequin transgenre. Un choix assumé par les organisateurs notamment Tony Estanguet, le président de Paris 2024 et Thomas Jolly, le directeur artistique de la cérémonie de JO Paris 2024. « L’objectif n’était pas que ça plaise à tout le monde », assument-ils. C’est le cas justement. Ce tableau n’est pas bien vu en France, mais également aux USA, en Algérie et au Maroc. Ces séquences ont été remplacées par d’autres dans ces pays. Beaucoup estiment que c’est une « provocation » et une « insulte » au christianisme ». Une rumeur annonçant que le Comité international olympique avait supprimé le replay de la cérémonie d’ouverture a été démentie dans une conférence de presse, hier. Le CIO dit ne pas avoir supprimé la vidéo, mais restreint l’accès au replay sur sa chaîne YouTube en raison des droits de diffusion. Il assure que la rediffusion est disponible dans une quarantaine de pays en Afrique subsaharienne. Au Cameroun, Mathias Eric Owona Nguini, est convaincu que « la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques a été transformée en une scène de propagande pour l’universalisation impérialiste du post-modernisme libido-libéral », s’insurge le politologue. Il ajoute que c’était une « belle cérémonie masquant la diabolisation des mœurs. Un sabbat sorcier déguisé derrière une orgie enivrante de sons et lumières… ». Très remonté, le vice-recteur à l’université de Yaoundé II, a multiplié des publications dans ce sens, depuis vendredi.

Source: Le Jour