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J'ai un bon cadre de travail - Lionel Soccoia

Lionel SoccoiaLionel Soccoia

Mon, 11 Jan 2016 Source: camfoot.com

Il s’agit de Moumi Ngamaleu, Atangana Mvondo, Souleymanou Moussa, Kingue Mpondo, Atouba Emane et Manga Mba. Non sans compter la nouvelle recrue, le défenseur Aaron Mbimbe en provenance de New Stars. L’ancien entraineur du CF Mounana (Gabon) parle de ses trois semaines de préparation avec le groupe, de son intégration, du point sur les recrutements et des objectifs du club pour la saison.

Vous êtes rendu à votre troisième semaine à la tête de Coton sport de Garoua en tant que Manager. Comment se passe votre intégration ?

Beaucoup de travail tant au niveau administratif qu’au niveau sportif. On est sur tous les fronts pour mener à bien notre mission.

Et le climat, comment le jugez-vous entre le Gabon où vous étiez entraineur du FC Mounana et le Cameroun à Garoua ? C’est une chaleur beaucoup plus intense ici à Garoua que ce que je pouvais avoir à Libreville. A part ça, vous savez, le football est universel. Il y a de meilleures installations, de plus beaux terrains. Donc, on fait un petit peu abstraction du climat.

Donc à priori vous êtes satisfait de votre nouveau bail avec les Vert et Blanc ?

Bien sûr, je suis satisfait. Coton sport ne se refuse pas. C’est un des plus grands clubs africains. Donc, dès qu’il y a eu cette opportunité, j’ai de suite emboité le pas pour pouvoir venir le plutôt possible et commencer le travail.

Comment réagissez-vous au nouveau report du coup d’envoi de la saison, désormais convenu pour le 30 janvier. Cela va-t-il avoir une incidence dans votre cahier de charge ?

Je pense déjà qu’il y a une compétition internationale avec six joueurs qui sont partis au CHAN 2016, et ça pertube un petit peu la préparation. Je trouve aberrant qu’une compétition se joue aux mois de janvier-février au lieu d’être en fin de saison. C’aurait été plus pratique et ferait les affaires de tout le monde. Aujourd’hui, on doit faire face à tout ça ; c’est-à-dire dans mon effectif, avoir six joueurs en moins pendant notre préparation. Après, je ne sais pas dans quel état ils vont revenir. S’ils vont jusqu’au bout, ils vont arrêter le 7 février, puisque la finale c’est le 7 février. Je ne sais pas du tout dans quel état physique et psychologique ils vont revenir. Ce sont six joueurs importants. Aujourd’hui, on fait un peu abstraction de ça. Maintenant que le championnat va reprendre le 30 janvier, on s’adapte, parce qu’un entraineur doit s’adapter à toutes ces situations.

Est-ce que l’absence de ces six joueurs pourrait forcément déteindre sur votre projet de jeu ?

Bien entendu. Quand vous avez six joueurs titulaires qui ne sont pas là, c’est plus compliqué. Mais, on va s’adapter à des situations qui se présentent comme celle-ci. Je trouve quand même dommageable d’avoir une compétition qui se joue à cette période.

En dépit de ces insuffisances, comment se déroule la préparation depuis votre arrivée ?

Ça va ! J’ai des joueurs réceptifs, j’ai un bon cadre de travail. On de très bonnes installations ici à Coton. C’est quand même un atout considérable. Maintenant, le groupe n’est pas encore fait à 100%. Il y a des petites retouches qui doivent être effectuées. Il y a des joueurs qui vont sans doute nous rejoindre encore. Il faut attendre pour avoir vraiment une idée globale et mettre en place des objectifs. Il faut que tout le monde soit là, et voir l’évolution de l’équipe par rapport à mon projet de jeu.

Vous avez livré avec votre groupe deux matchs amicaux contre une seule et même équipe, Panthère Security (Ligue 2), que vous avez remporté d’ailleurs. Est-ce faute d’un sparring partner de poids que vous avez croisé ce club deux fois en l’espace d’une semaine ?

Déjà, c’est compliqué parce qu’il n’y a pas trop d’équipes autour de nous. J’ai déjà fait un constat. Et donc, Panthère Security nous a donné du fil à retordre. C’est une équipe sérieuse, disciplinée, qui joue bien au football. ça m’a permis à moi, de faire un tour d’horizon de mon effectif que j’ai avec les jeunes. Parce que, vu la situation, avec les internationaux en moins, les recrues qui ne sont pas encore là, ou à court physiquement, ça me permet aussi de voir les jeunes qui peuvent être intégrés au niveau de l’équipe première. C’est intéressant. On ne va pas dire que c’est des matchs négatifs. Bien au contraire, on a eu une bonne opposition devant nous.

Combien de recrutements avez-vous fait depuis votre arrivée ?

On va dire officiellement un joueur. C’est Aaron Mbimbe, le défenseur central de New Stars, qui a signé chez-nous pour deux saisons. ça c’est officiel.

Coach, De quelle enveloppe disposez-vous pour faire des recrutements pour la saison au vu des défis qui vous attendent ?

(Rires). Enveloppe ? Il n’y a pas d’enveloppe hein. On voit des joueurs, on essaye de faire au mieux pour les avoir par rapport à nos besoins. On ne fait pas de recrutement comme ça pour rien. On fait des recrutements par rapport à des zones bien ciblées, par rapport à des postes bien ciblés. On essaye d’avoir des meilleurs joueurs possibles pour permettre d’être performants cette année encore.

Vous héritez d’une équipe championne du Cameroun en titre, et néanmoins précocement éliminée en 16ès de finale de la CAF Champions league la saison dernière. C’est dire qu’il y a un regain de confiance qui s’impose au niveau continental. Jusqu’où comptez-vous mener votre équipe la saison prochaine ?

Aujourd’hui, c’est très compliqué de dire jusqu’où on veut arriver. Mon effectif n’est pas encore bien défini. Donc, à partir de là, c’est très compliqué. Mais, quand je vois l’année dernière, Coton est tombé contre une grosse équipe (Sa Majesté Sanga Balendé du Congo) avec un gros budget. Aujourd’hui, les équipes qui s’en sortent en ligue des champions ont les plus gros budgets.

Coton n’a-t-il pas un budget autant pour rivaliser avec les autres équipes africaines ?

C’est compliqué. On ne va pas comparer Coton sport avec les clubs magrhebins par exemple. Après, il y a des bons joueurs au Cameroun, il ya un travail qui est fait. Il y a un centre de formation qui est important. Il y a de bonnes structures. Tout ça fait que Coton est compétitif. Mais, ce n’est pas facile. On va tout faire, mais j’attends d’avoir mon effectif au complet. Je ne vais pas m’avancer sur des choses qui ne sont pas possibles.

Source: camfoot.com