JO de Sydney 2000 : Samuel Eto’o rappelle aux Algériens, la grandeur du Cameroun

• Le Cameroun était médaillé d’or aux JO de Sydney

• Samuel Eto’o faisait partie de l’aventure et s’en rappelle

• Une sortie énigmatique en pleine ‘bataille médiatique avec l’Algérie



Le Président de la Fédération camerounaise de football Samuel Eto’o vient de faire une publication énigmatique sur sa page Facebook. Elle a trait à la médaille d’or gagnée par les Lions Indomptables du Cameroun aux jeux Olympiques de Sydney. Cette sortie est perçue une fois de plus comme un message aux Algériens qui semblent négliger la grandeur du Cameroun, dans le monde du football.

« Jeux olympiques d'été de Sydney, 2000. Une victoire que je n'oublierai jamais », vient de poster Samuel Eto’o sur sa page Facebook.

Depuis quelques jours, le sélectionneur algérien depuis la qualification du Cameroun à Blida tente une nouvelle fois de jeter du discrédit sur le football camerounais. Or pour Samuel Eto’o, le Cameroun est le Brésil de l’Afrique en matière de football avec ses 8 participations à une Coupe du Monde, ce qui est un record et 5 Coupe d’Afrique des Nations gagnées.

JO de Sydney 2000

Près de 22 ans après le titre olympique remporté face à l’Espagne (2-2, 5-3 aux tirs au but), Patrick Mboma semble toujours sous le coup de la surprise quand il retrace le parcours des Lions indomptables en Australie. Il est alors, à 29 ans, le plus âgé des internationaux camerounais. La Fédération internationale de football (FIFA) autorise chaque sélection à choisir trois joueurs de plus de 23 ans.

Comme ses quatre compatriotes Pierre Womé, Samuel Eto’o, Mayer Lauren et Geremi Njitap, l’attaquant de Parme (Italie) a remporté six mois plus tôt la Coupe d’Afrique des nations (CAN) au Nigeria. Les Jeux olympiques n’apparaissent donc pas comme un objectif prioritaire.

« Au début de l’année 2000, on pensait à la CAN, et au match amical programmé le 4 octobre contre la France, qui était championne du monde 1998 et qui allait devenir championne d’Europe en juillet ! Alors, les JO, on y allait sans ambition particulière, car on savait qu’il y avait plus fort que nous. J’étais un peu en mode touriste. J’avais d’ailleurs acheté un appareil photo numérique, un outil encore assez rare à l’époque », se souvient-il aujourd’hui.